La prostate est une petite glande de l’appareil reproducteur masculin qui fabrique le liquide séminal, un des composants du sperme. Lorsque son volume augmente, on parle d’hypertrophie prostatique. Ce phénomène peut être un signe d’adénome ou de cancer de la prostate.
Les examens réalisés en cas d’hypertrophie prostatique
La prostate est une sorte de petite châtaigne située juste sous la vessie et qui entoure l’urètre, le canal par lequel sont évacuées les urines. Chez l’homme adulte, elle pèse entre 15 et 20 g. Lorsque le toucher rectal révèle une hypertrophie prostatique, l’urologue réalise une échographie accompagnée d’une exploration par voie endorectale. Ces examens permettent de calculer le volume de la prostate et d’étudier ses contours. Ils sont accompagnés d’une prise de sang. Les analyses sanguines visent, quant à elles, à établir le taux de PSA (antigène prostatique spécifique), une hormone sécrétée par la prostate. Un taux anormalement élevé de PSA peut être un signe d’adénome, de cancer de la prostate ou d’infection urinaire.
La biopsie, l’examen qui confirme le cancer de la prostate
En cas de suspicion de cancer de la prostate, une biopsie prostatique est réalisée sous anesthésie locale. L’urologue introduit une aiguille par voie rectale, parvient jusqu’à la prostate et prélève des tissus. Les échantillons sont ensuite analysés au microscope dans un laboratoire spécialisé. Si le cancer de la prostate est confirmé, le patient est soumis à un bilan d’extension. Les informations ainsi récoltées aident les médecins à choisir le traitement approprié, en accord avec le patient.