Test de dépression nerveuse : l'échelle de dépression de Hamilton
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dépression Lorsqu’elle n’est pas convenablement prise en charge par un professionnel qualifié, la dépression nerveuse a de sérieuses répercussions sur la vie quotidienne. Pour la diagnostiquer et en évaluer la gravité, il existe un test de dépression : l’échelle de Hamilton.
A quoi reconnaît-on une dépression nerveuse ?

La dépression nerveuse se caractérise par un état de tristesse et de mélancolie sévère. Les habitudes quotidiennes paraissent insurmontables : se lever le matin, manger, se rendre au travail, faire du sport, s’occuper de l’entretien de sa maison et maintenir des relations épanouissantes avec les autres individus, deviennent par exemple de véritables épreuves. Les symptômes de la dépression nerveuse se définissent par un état apathique avancé, des troubles du sommeil et alimentaires, des fatigues chroniques, des idées extrêmement pessimistes (parfois suicidaires) et une perte d’estime de soi.

 

L’échelle de dépression de Hamilton : à quoi sert ce test de dépression nerveuse ?

L’échelle de Hamilton est habituellement utilisée par les professionnels afin de diagnostiquer une dépression nerveuse et d’en évaluer les symptômes et la progression. Elle comprend entre 17 et 21 items, permettant d'attribuer une note personnalisée à chaque individu. Lorsque celle-ci est comprise entre 10 et 13, la dépression est jugée légère ; entre 14 et 17, les symptômes sont considérés comme légers à modérés. Lorsque, en revanche, la note obtenue dépasse les 18 points, la dépression nerveuse est envisagée comme sévère.