On distingue deux types de kystes susceptibles de se développer au niveau des ovaires : les kystes ovariens fonctionnels et les kystes organiques, qui peuvent être bénins ou malins. Mais qu'est-ce qu'un kyste ovarien organique ? En cas de kyste ovarien, quels traitements sont envisageables ?
Kyste ovarien organique
Les kystes ovariens sont relativement fréquents puisqu’ils concerneront environ 6 % des femmes. Les kystes ovariens fonctionnels constituent la majeure partie d’entre eux et ils disparaissent dans 90 % des cas spontanément au bout de quelques semaines. Moins fréquents, les kystes ovariens organiques (ou vrais kystes) sont constitués de divers tissus tels que du tissu graisseux, cartilagineux, pileux, etc. Ces kystes ovariens organiques sont le plus souvent bénins, mais 5 % d’entre eux sont cancéreux (ils sont 15 % à l’être après la ménopause).
Kyste ovarien : le traitement
Les kystes ovariens organiques ne sont pas des lésions précancéreuses à proprement parler et leur prise en charge est donc relativement simple. On procède habituellement à une chirurgie destinée à retirer le kyste chez les femmes non ménopausées tandis qu’on retire la totalité de l’ovaire, voire des annexes utérines chez les femmes ménopausées. Les risques de cancers étant parfois très faibles, on peut décider de s’abstenir de tout traitement, celui-ci n’étant pas jugé indispensable. Dans les rares cas où le kyste s’avère cancéreux, on procèdera à une laparotomie (ouverture de l’abdomen permettant de retirer divers organes).