Qu'il s'agisse d'une prostatite, d'un adénome ou d'un cancer, les troubles de la prostate se manifestent par des problèmes urinaires. La débitmétrie est l'un des examens réalisés pour confirmer des troubles urinaires pouvant être provoqués par une maladie de la prostate.
La débitmétrie, lorsque la miction est représentée sur une courbe
La débitmétrie est un examen courant en urologie. Elle est surtout indiquée en cas d'hypertrophie bénigne de la prostate ou d'incontinence urinaire. L'urologue demande au patient d'uriner dans un appareil qui mesure la quantité d'urine évacuée, le débit moyen, le débit maximal et le temps de la miction. Ces données sont rassemblées et représentées sur une courbe. Les résultats ne sont interprétés que si la quantité d'urine évacuée est supérieure à 150 ml. Chez les personnes qui souffrent de troubles de la prostate ou d'incontinence, la courbe ne s'élève pas autant et n'est pas aussi régulière que chez les autres personnes. L'urologue peut ainsi confirmer la présence de troubles de la miction (dysurie).
Les autres examens réalisés en cas d'adénome de la prostate
Le toucher rectal est le premier examen réalisé par l'urologue. En insérant son index dans le rectum du patient, il peut savoir si la prostate est anormalement grande ou dure. Le prélèvement d'urine a pour but de rechercher une possible infection urinaire (bandelette urinaire). Une échographie de la vessie est quelquefois nécessaire. Si un bilan sanguin est réalisé, l'attention de l'urologue portera surtout sur le taux de PSA (hormone sécrétée par la prostate dont la surproduction est souvent synonyme de cancer) et la créatinine (qui peut être un signe d'insuffisance rénale).