La mycose n’est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible. Pourtant, cette maladie vénérienne peut survenir à la suite d’un rapport sexuel non protégé avec une personne infectée. Explications.
Les MST, qu’est-ce que c’est ?
Les MST, plus récemment qualifiées d’Infections Sexuellement Transmissibles (IST), regroupent l’ensemble des maladies transmises au cours d’une relation sexuelle de quelque nature que ce soit : vaginale, anale, bucco-génitale. Derrière cette appellation générique sont ainsi rassemblées diverses pathologies dont les conséquences peuvent être plus ou moins importantes sur la vie sexuelle, la fertilité, voire sur la santé du patient ou de la patiente. La détection précoce des maladies vénériennes revêt ainsi une importance toute particulière puisque la prise en charge rapide d’une MST réduit considérablement le risque de transmission.
La mycose est-elle classée parmi les MST ?
La réponse est non ! Si la mycose génitale peut être potentiellement contractée au cours d’un rapport sexuel, elle peut tout aussi bien survenir en dehors de ce cadre précis. En effet, la mycose est avant tout une infection fongique résultant d’une prolifération anormale d’un champignon appelé Candida albicans. Un déséquilibre de la flore génitale en est généralement à l’origine. Celui-ci peut être induit par de nombreux facteurs extérieurs tels que la prise de médicaments antibiotiques ou une hygiène intime inadaptée. Lorsqu’elle survient à la suite d’une relation sexuelle, la mycose peut être le signe clinique d’une intolérance à une substance chimique contenue dans un préservatif ou dans un produit spermicide, par exemple.