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Publié par
topclinique
| Il ya 8 ans | 2239 |
La montée de lait est un mécanisme naturel qui se produit chez la femme qui vient d’accoucher. Mais pour les femmes qui ne souhaitent pas recourir ou qui veulent interrompre l’allaitement, il est nécessaire de mettre en place quelques mesures.
Allaitement : quels médicaments ?
En la matière, les pratiques varient considérablement d’une maternité à l’autre. En France, il n’existe, en effet, aucun véritable consensus en la matière. Ainsi, certains praticiens vont prescrire des médicaments pour bloquer la lactation de manière artificielle tandis que d’autres vont seulement mettre en œuvre un traitement symptomatique visant à réduire l’inflammation et à soulager les douleurs mammaires (anti-inflammatoires non stéroïdiens, antalgiques…). En effet, certaines molécules utilisées pour ce type de sevrage font régulièrement l’objet de débats et d’avertissements de la part de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en raison des effets secondaires qu’elles occasionnent.
Allaitement : quelles autres solutions ?
Pour inhiber le processus conduisant à la montée de lait, il n’y a qu’une seule solution : ne pas stimuler les seins. Il ne faut donc pas mettre le nouveau-né au sein, ni employer de tire-lait. En outre, le port d’un soutien-gorge renforcé ou la pose d’une bande autour de la poitrine peut aider à protéger les seins de toutes sollicitations extérieures. Pour soulager les douleurs, l’alternance du chaud et du froid (gant, compresses, jet d’eau…) s’avère une solution efficace. L’homéopathie, l’acupuncture ou encore la phytothérapie peuvent également être utilisées dans ce cadre à condition de s’adresser à un médecin spécialisé.
