Une densitométrie osseuse (ou ostéodensitométrie) est un examen réalisé pour évaluer le taux de déminéralisation osseuse, en particulier chez les personnes souffrant d’ostéoporose et présentant des douleurs osseuses. Mais dans quels cas cet examen est-il programmé ? À quoi servent ses résultats ? Focus sur cet examen médical.
Densitométrie osseuse
La mesure de l’importance de densité minérale osseuse (DMO) et l’évaluation d’une éventuelle déminéralisation sont possibles grâce à un examen médical : l’ostéodensitométrie. Cet examen consiste à évaluer la densité de l’os à l’aide de rayons X. La quantité de rayons absorbés par l'os est calculée de façon à obtenir un résultat qui sera comparé à des valeurs de référence. En deçà d'un certain seuil, on suspecte une ostéoporose.
Dans quels cas prévoit-on une densitométrie osseuse ?
Une ostéodensitométrie est indiquée en cas de pathologie (hyperthyroïdie par exemple) ou de traitement médicamenteux (à base de cortisone notamment) susceptible d'entraîner une ostéoporose. Elle est aussi envisagée en cas d'antécédents de fractures sans traumatismes importants. Cet examen est également programmé chez les femmes ménopausées qui présentent certains facteurs de risques tels que des antécédents de fracture du col du fémur dans la famille ou un faible indice de masse corporelle (moins de 19).
Interprétation de la densitométrie osseuse
Le résultat de l’ostéodensitométrie ne suffit pas à lui seul. La mesure doit être combinée à l’analyse des facteurs de risques de fractures ostéoporotiques pour donner lieu à la prescription d’un traitement. En principe, elle constitue un simple élément qui doit venir compléter un bilan tenant compte d’une douzaine de facteurs tels que l’âge du patient, son poids, son hygiène de vie, ses antécédents de fractures chez lui ou ses parents, etc. Cet ensemble de paramètres permettra d’établir les risques de fractures, et orientera le médecin pour qu’il décide ou non de prescrire un traitement destiné à lutter contre l’ostéoporose.