Il est fortement recommandé aux femmes enceintes qui présentent un ou plusieurs facteurs de risque (âgée de plus de 40 ans, antécédents familiaux ou encore surpoids) de réaliser durant leur deuxième trimestre un examen visant à contrôler le taux de glucose dans le sang. Si ce taux de glycémie est normal, la future maman poursuivra sa grossesse tout à fait normalement. Dans le cas contraire, elle devra nécessairement se faire suivre par un diabétologue. Diabète gestationnel et taux limite de glycémie : tout ce qu'il faut savoir.
A partir de quel taux diagnostique-t-on un diabète gestationnel ?
C'est en général entre 24 et 28 semaines d'aménorrhée que l'on propose aux femmes enceintes de réaliser un bilan glycémique. Le but ? Diagnostiquer un éventuel diabète gestationnel. L'examen sanguin HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale) détermine le taux de sucre présent dans le sang. Les résultats, relativement simples à analyser, indiquent les taux de glucose à ne pas dépasser : 0,92 g/litre de sang à jeun ; 1,80 g/litre de sang 1 heure après l'absorption de la solution sucrée, puis 1,53 g/litre de sang 2 heures après.
Quels sont les risques du diabète gestationnel ?
Le diabète gestationnel peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé de bébé. Ce dernier risque en effet de prendre trop de poids dans le ventre de sa maman. Lorsqu'il pèse plus de 4 kg à la naissance, on parle de macrosomie fœtale. Le phénomène augmente considérablement l'obligation d'avoir recours à une césarienne qui rend les suites de couches plus délicates.