Si le résultat de votre frottis cervico-vaginal conclut simplement à un frottis inflammatoire, les cellules malpighiennes sont habituellement saines. L’inflammation, bien que bénigne, peut cependant nécessiter un traitement.
Les cellules malpighiennes : qu’est-ce que c’est ?
Les cellules malpighiennes sont des cellules squameuses (cellules de la peau dont la forme évoque celles des écailles de poisson) présentes dans la peau et dans divers tissus tapissant les cavités internes, dont la paroi du col de l’utérus et le vagin. La moindre modification dans la structure de ces cellules peut révéler une pathologie plus ou moins importante, d’où leur prélèvement et leur analyse régulière grâce au frottis cervico-vaginal.
Frottis inflammatoire, avec ou sans anomalie des cellules malpighiennes
Comme son nom l’indique, un frottis inflammatoire révèle la présence de cellules inflammatoires (ex. : globules blancs). Dans la plupart des cas, cela indique une cervicite (inflammation du col de l’utérus) bénigne : elle peut simplement être provoquée par votre stérilet ou être liée à une infection bactérienne, une mycose ou encore une infection virale. Au besoin, le médecin vous prescrira un traitement antibiotique, antifongique ou antiviral. Plus rarement, les cellules malpighiennes peuvent aussi présenter des anomalies, révélant la présence de condylomes, des sortes de verrues provoquées par le HIV (virus de l’herpès humain). Les condylomes risquant d’entrainer un cancer du col de l’utérus sont supprimés chirurgicalement, à titre préventif.