La pose d'un cystocath urinaire est généralement préconisée dans le cadre d'une chirurgie de l'incontinence urinaire ou de la vessie. Ce cathéter sus-pubien permet, en effet, de favoriser l'écoulement de l'urine vers l'extérieur lorsque celui-ci ne peut être effectué par voie naturelle.
Cystocath urinaire : qu'est-ce que c'est ?
Il s'agit d'une petite intervention chirurgicale consistant à poser un cathéter au niveau du bas-ventre afin de permettre l'écoulement de l'urine hors de la vessie. Réalisée sous anesthésie locale ou à la fin d'un acte chirurgical, la pose d'un cystocath urinaire doit obligatoirement être effectuée lorsque la vessie est pleine. Le praticien pratique alors une légère incision en regard de la vessie de manière à pouvoir y introduire un cathéter. Ce tube flexible et creux va ainsi permettre la vidange vésicale. Il est relié à une poche de recueil d'urines.
Cystocath urinaire : quels risques ?
Le dispositif devra faire l'objet d'une antisepsie régulière afin de réduire au maximum la prolifération bactérienne et le risque de complications. Si elles restent rares et bien maîtrisées par le corps médical, ces dernières peuvent avoir d'importantes conséquences sur la santé du patient en générant, par exemple, des infections urinaires ou génitales majeures. C'est la raison pour laquelle la pose d'un cystocath urinaire doit être réalisée dans un cadre hospitalier et faire l'objet d'une surveillance accrue. Pour prévenir ce type de complications, une hydratation importante est d'ailleurs requise. En plus de limiter la concentration des bactéries, elle assure une évacuation régulière des urines, ce qui réduit le risque d'obstruction du cathéter.