Hyperlaxité
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Hyperlaxité

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 6 ans   | 599

Qu'est-ce que c'est ?

L'hyperlaxité correspond à des mouvements articulaires excessifs.

La résistance et la force des tissus internes de l'organisme sont gérées par certaines protéines des tissus conjonctifs. Dans le cas d'une modification au sein de ces protéines, des anomalies relatives aux parties mobiles du corps (articulations, tendons, cartilages et ligaments) sont alors plus impactée, devenant plus vulnérables et plus fragiles et pouvant provoquer des lésions. Il s'agit donc d'une hyperlaxité articulaire.

Cette hyperlaxité entraîne une hyper-extension de manière facilité et sans douleur certains membres du corps. Cette flexibilité des membres est la conséquence directe d'une vulnérabilité voire d'une absence de ligaments et parfois d'une fragilité osseuse.

Cette pathologie concerne davantage les épaules, les coudes, les poignets, les genoux et les doigts. L'hyperlaxité apparaît généralement dans l'enfance, au cours du développement des tissus conjonctifs.

D'autres appellations sont à associer à la maladie, il s'agit de : (2)
- l'hypermobilité ;
- la maladie des ligaments lâches ;
- le syndrome d'hyperlaxité.

Les sujets atteints d'hyperlaxité sont plus sensibles et présentent un risque supérieur de fractures et de dislocations ligamentaires lors d'une entorse, d'une foulure, etc.

Des moyens permettent de limiter le risque de complications dans le cadre de cette pathologie, notamment :
- des exercices de renforcement musculaire et ligamentaire ;
- un apprentissage de la "gamme normale" des mouvements afin d'éviter les hyper-extensions :
- la protection des ligaments durant l'activité physique, en utilisant des systèmes de rembourrage, des genouillères, etc.

Le traitement de la maladie relève d'un soulagement de la douleur et d'un renforcement ligamentaire. Dans ce contexte, une prescription de médicaments (crèmes, sprays, etc.) est souvent associée et accompagnée d'exercices physiques thérapeutiques. (3)

Les symptômes

L'hyperlaxité correspond à des mouvements articulaires excessifs.

La résistance et la force des tissus internes de l'organisme sont gérées par certaines protéines des tissus conjonctifs. Dans le cas d'une modification au sein de ces protéines, des anomalies relatives aux parties mobiles du corps (articulations, tendons, cartilages et ligaments) sont alors plus impactée, devenant plus vulnérables et plus fragiles et pouvant provoquer des lésions. Il s'agit donc d'une hyperlaxité articulaire.

Cette hyperlaxité entraîne une hyper-extension de manière facilité et sans douleur certains membres du corps. Cette flexibilité des membres est la conséquence directe d'une vulnérabilité voire d'une absence de ligaments et parfois d'une fragilité osseuse.

Cette pathologie concerne davantage les épaules, les coudes, les poignets, les genoux et les doigts. L'hyperlaxité apparaît généralement dans l'enfance, au cours du développement des tissus conjonctifs.

D'autres appellations sont à associer à la maladie, il s'agit de : (2)
- l'hypermobilité ;
- la maladie des ligaments lâches ;
- le syndrome d'hyperlaxité.

Les sujets atteints d'hyperlaxité sont plus sensibles et présentent un risque supérieur de fractures et de dislocations ligamentaires lors d'une entorse, d'une foulure, etc.

Des moyens permettent de limiter le risque de complications dans le cadre de cette pathologie, notamment :
- des exercices de renforcement musculaire et ligamentaire ;
- un apprentissage de la "gamme normale" des mouvements afin d'éviter les hyper-extensions :
- la protection des ligaments durant l'activité physique, en utilisant des systèmes de rembourrage, des genouillères, etc.

Le traitement de la maladie relève d'un soulagement de la douleur et d'un renforcement ligamentaire. Dans ce contexte, une prescription de médicaments (crèmes, sprays, etc.) est souvent associée et accompagnée d'exercices physiques thérapeutiques. (3)

Les origines de la maladie

La plupart des cas de l'hyperlaxité ne sont liés à aucune cause sous-jacente. Dans ce cas, il s'agit de l'hyperlaxité bénigne.
Par ailleurs, cette pathologie peut également être liée à :
- des anomalies dans la structure osseuse, la forme des os ;
- des anomalies dans le tonus et dans la rigidité musculaire ;
- la présence d'hyperlaxité dans la famille.

Ce dernier cas met en avant la possibilité d'une hérédité dans la transmission de la maladie.

Dans des cas plus rares, l'hyperlaxité résulte de conditions médicales sous-jacentes. Celles-ci incluent : (2)
- le syndrome de Down, caractérisé par une déficience intellectuelle ;
- la dysplasie cléidocrânienne, caractérisée par un trouble héréditaire dans le développement des os ;
- le syndrome d'Ehlers -Danlos, caractérisé par une élasticité importante du tissu conjonctif ;
- le syndrome de Marfan, qui est également une maladie du tissu conjonctif ;
- la syndrome de Morquio, maladie héréditaire qui affecte le métabolisme.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque de développer cette maladie ne sont pas connus dans leur totalité.

Certaines pathologies sous-jacentes peuvent être des facteurs de risque supplémentaires dans le développement de la maladie, telles que ; le syndrome de Down, la dysplasie cléidocrânienne, etc. Cependant, ces conditions ne concernent qu'une minorité des patients.

De plus, une suspicion de transmission de la maladie à la descendante a été mise en avant par les scientifiques. En ce sens, la présence de mutations génétiques pour certains gènes, chez les parents, peuvent en faire un facteur de risque supplémentaire de développer la maladie.

Prévention et traitement

Le diagnostic de la maladie se fait de façon différentielle, au vu des différentes caractéristiques associées.
Le test de Beighton permet ensuite d'évaluer l'impact de la maladie sur les mouvements musculaires. Ce test consiste en une série de 5 examens. Ces derniers sont relatifs à :
- la position de la paume de la main sur le sol en gardant les jambes tendues ;
- plier chaque coude vers l'arrière ;
- plier chaque genou vers l'arrière ;
- plier le pouce vers l'avant bras ;
- plier le petit doigt vers l'arrière de plus de 90 °.
Dans le cadre d'un score Beighton supérieur ou égal à 4, le sujet est potentiellement atteint d'hyperlaxité.

Une analyse sanguine et des radiologies peuvent également être nécessaires dans le diagnostic de la maladie. Ces méthodes permettent notamment de mettre en avant le développement d'arthrite rhumatoïde.

Fiche créée : juillet 2016
Auteur : Delphine Waquier

Références bibliographiques

(1). HARGEAVES.D. 2015. Hyperlaxity in Hand and Wrist. [En ligne]. https://www.fortiusclinic.com/mr-david-hargreaves-hyperlaxity-in-hand-and-wrist. (Consulté le 04.07.2016).

(2). HEALTHLINE. Hypermobile Joints. [En ligne]. http://www.healthline.com/health/hypermobile-joints#Overview1. (Consulté le 04.07.2016).

(3). ORTHOPEDICS FOR KIDS. Hypermobility, hyperlaxie and enthesis. [En ligne]. http://www.orthopedicsforkids.com/PDFs/Miscellaneous/Hypermobility_Hyperlax_Enthesis.pdf. (Consulté le 04.07.2016).

(4). GRAHAM.R. Pain, distress and joint hyperlaxity. [En ligne]. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10875311. (Consulté le 04.07.2016).Ed. 2000;67(3):157-63.

(5). NEWS MEDICAL. LIFE SCIENCES & MEDICINE. 2014. Désarticulé - Hyperlaxity Commun/Hypermobilité. [En ligne]. http://www.news-medical.net/health/What-is-Double-Jointed-(French).aspx. (Consulté le 04.07.2016)