Kyste sébacé
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Kyste sébacé

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 6 ans   | 1633

Un kyste sébacé est une poche remplie de sébum localisée au niveau de la peau. Ce type de kyste cutané est généralement indolore et bénin. Toutefois, il peut devenir douloureux et gênant dans certains cas. Un kyste sébacé infecté nécessite une prise en charge médicale.

Le kyste sébacé, qu'est-ce que c'est ?

Définition du kyste sébacé

Le kyste sébacé correspond à un type de kyste, c’est-à-dire une poche renfermant un liquide ou une substance semi-solide qui se développe au sein d’un organe ou d’un tissu. Un kyste sébacé se développe par l’accumulation de sébum sous la peau. Le sébum est une substance huileuse qui a un rôle protecteur au niveau de la peau. Elle est sécrétée par les glandes sébacées, des glandes cutanées rattachées au poil.

Le kyste sébacé constitue un des kystes cutanés les plus fréquents. Il est caractérisé par la formation d’une bosse dure de la même coloration que la peau. Celle-ci peut évoluer progressivement vers une coloration blanche ou jaune.

Localisation des kystes sébacés

Les kystes sébacés peuvent se manifester à différents endroits du corps. Ils sont plus souvent constatés dans les zones où les glandes sébacés sont les plus nombreuses. Il est ainsi fréquent de retrouver des kystes sébacés au niveau du cuir chevelu, du visage, du cou, du haut du dos, sur le torse ou encore au niveau l’aine.

Cause du kyste sébacé

Un kyste sébacé est dû à l’accumulation de sébum sous la peau. Celle-ci survient lorsque la glande sébacée se retrouve bouchée et ne peut plus évacuer normalement le sébum.

Diagnostic du kyste sébacé

Un examen clinique suffit pour diagnostiquer un kyste sébacé. Il peut être réalisé par un médecin généraliste ou un dermatologue.

Personnes concernées par le kyste sébacé

Les kystes sébacés peuvent être constatés chez de nombreuses personnes, tous sexes confondus. Il existe toutefois une certaine prédominance chez les hommes.

Facteurs favorisant le kyste sébacé

Plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition et l’évolution d’un kyste sébacé :

  • le stress ;
  • la fatigue ;
  • le soleil ;
  • la chaleur ;
  • le tabagisme ;
  • les frottements ;
  • etc.

Les symptômes du kyste sébacé

Boule dure cutanée

Le kyste sébacé se présente sous la forme d’une petite boule dont la taille varie de quelques millimètres à quelques centimètres. Il prend l’aspect d’une boule dure cutanée qui peut être de couleur chair, blanche ou bien jaune. Le plus souvent, les kystes sébacés ne sont pas gênants et n’engendrent pas de douleur.

Inflammation possible

Dans certains cas, le kyste sébacé peut évoluer et devenir gênant. Des frottements et/ou manipulations au niveau du kyste peuvent engendrer une inflammation caractérisée. Celle-ci se manifeste par :

  • l’apparition de rougeurs ;
  • le gonflement du kyste ;
  • des douleurs localisées.

Kyste sébacé infecté

Le kyste sébacé peut également s’infecter. Dans ce cas, les symptômes de l’inflammation sont plus intenses. Il arrive que le kyste sébacé infecté se rompt, ce qui conduit à l’écoulement de sébum infecté.

Les traitements du kyste sébacé

Aucune prise en charge n’est utile lorsque le kyste sébacé n’est ni gênant ni douloureux. Si c’est le cas, différents traitements peuvent être envisagés avec son médecin traitant ou un dermatologue.

Lorsqu’elle est nécessaire, la prise en charge est dépendante de l’évolution du kyste sébacé. Elle peut s’appuyer sur :

  • l’application d’un antiseptique local dès les premiers signes d’une inflammation afin de limiter le risque infectieux ;
  • un traitement antibiotique local ou oral en cas d’infection ;
  • un traitement invasif, uniquement si le kyste devient trop gênant, en drainant/vidant le kyste sébacé ou en le retirant sous anesthésie locale.

Prévenir le kyste sébacé

La prévention du kyste sébacé consiste à limiter au maximum les facteurs de risque. Il ainsi préconisé de maintenir une bonne hygiène de vie et un mode de vie sain et équilibré.

Rédaction : Quentin Nicard, rédacteur scientifique

Septembre 2018

Références

  • S. Gilberg, Cas cliniques en médecine générale (2e ed.), Lavoisier, 2012, 245 pages.
  • J. Quevauvilliers, L. Perlemuter, G. Perlemuter, Dictionnaire médical de l'infirmière: L'encyclopédie pratique de référence, Elsevier Masson, Mai 2011, 1224 pages.
  • A. Tardivon, Imagerie de la femme : sénologie (Coll. Imagerie médicale), Lavoisier, Oct. 2014, 545 pages.
  • P. Morel, La dermatologie du généraliste, Springer Science & Business Media, Juil. 2001, 244 pages.