Les verrues vulgaires et plantaires
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Les verrues vulgaires et plantaires

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 2277

Verrues vulgairesLes verrues sont de petites excroissances rugueuses bénignes, bien délimitées, qui se forment dans l’épiderme (la couche externe de la peau). Elles mesurent généralement quelques millimètres de diamètre, mais peuvent être plus grosses. Elles résultent d’une infection causée par un virus de la famille des papillomavirus humains (VPH), et peuvent être contagieuses. Elles sont le plus souvent indolores et ne nécessitent pas forcément de traitement. Les enfants et les adolescents sont les plus susceptibles d'être touchés.

Les verrues apparaissent le plus souvent sur les doigts ou les pieds, mais on peut aussi en avoir sur le visage, le dos ou d’autres parties du corps (coudes, genoux). Elles peuvent être isolées ou former des amas de plusieurs verrues regroupées.

Prévalence

On estime que les verrues touchent de 7 à 10 % de la population générale23. Une étude menée dans une école primaire hollandaise en 2009 a toutefois conclu qu’un tiers des enfants avaient une ou plusieurs verrues, localisées principalement sur les pieds ou les mains24.

Types

Il existe plusieurs sortes de verrues, dépendant du type de papillomavirus en cause. Leur aspect varie aussi selon l’endroit où elles se situent. Voici les formes les plus courantes :

  • La verrue vulgaire : cette verrue prend l'aspect d'un dôme dur et rugueux de couleur chair ou grisâtre. En général, elle apparaît seule. Elle peut se former notamment sur les genoux, les coudes et les pieds (orteils), mais plus souvent sur les mains et les doigts. Rarement douloureuse (sauf lorsqu'elle est située à proximité ou sous les ongles), elle peut toutefois être gênante.
  • La verrue plantaire : comme son nom l'indique, la verrue plantaire se situe sur la plante du pied. Elle peut passer inaperçue pendant un moment. En y regardant de près, on peut néanmoins observer un nodule rugueux. La verrue plantaire peut être douloureuse en raison de la pression exercée par le poids du corps. On peut avoir l’impression qu’elle est profonde, mais elle se situe toujours dans la couche externe de la peau, l’épiderme.
  • Les autres types : il s’agit, entre autres, des verrues filiformes (situées sur les paupières et autour de la bouche, chez les enfants), des verrues planes (habituellement groupées sur le visage, le dos des mains et les poignets), des myrmécies (sur la plante du pied, avec des points noirs), des verrues mosaïques (sous les pieds) et des verrues digitées (souvent sur le cuir chevelu). Les verrues digitées résultent de l’empilement de plusieurs verrues, ce qui forme une sorte de minuscule « chou-fleur ».

Les verrues génitales ou condylomes sont un cas particulier. Elles sont causées par un type de VPH différent et peuvent poser des risques pour la santé (par exemple, chez les femmes, les condylomes augmentent le risque de cancer du col de l’utérus). Par ailleurs, elles se traitent différemment. Il n’en sera pas question dans cette fiche. Pour en savoir plus, consulter la fiche Condylomes.

Contagion

La contamination peut se faire directement (peau à peau) ou indirectement (par des objets ayant été en contact avec une peau infectée, comme des chaussettes ou des souliers). Les sols humides des piscines, des douches publiques, des plages et des centres d'activités sportives sont particulièrement propices à la transmission des verrues plantaires. En outre, certains VPH peuvent survivre plus de 7 jours sur une surface sèche.

Le virus s’introduit sous la peau, par une petite fissure ou une blessure parfois invisible à l’oeil nu. Si le virus n’est pas neutralisé par le système immunitaire, il déclenche une multiplication des cellules à un endroit bien précis. L'exposition au virus ne fait pas apparaître automatiquement des verrues, car le système immunitaire de chacun réagit différemment et peut être plus ou moins efficace pour combattre ce virus.

En moyenne, il s'écoule de 2 à 6 mois entre l'exposition au virus et l'apparition des verrues. C'est ce qu'on appelle la période d'incubation. Cependant, certaines verrues peuvent rester « dormantes » durant des années.

 

Chez une personne infectée, les verrues peuvent aussi se propager d’une partie à l’autre du corps. On dit qu’elles sont autocontagieuses. Il faut éviter de gratter ou de faire saigner une verrue, car cela augmente le risque qu’elle se propage.

 

Évolution

La plupart des verrues disparaissent sans traitement au bout de quelques mois. Plusieurs études ont montré que les deux tiers des verrues disparaissent sans traitement en moins de 2 ans1. Cependant, chez certaines personnes, elles peuvent revêtir un caractère chronique.

Complications

Malgré leur allure peu engageante, les verrues sont généralement sans gravité. Même lorsqu'on les gratte, il est rare qu'elles s'infectent, mais il est recommandé de ne pas le faire. De plus, à moins qu'il ne s'agisse d'une verrue plantaire ou qu’elle soit située près d'un ongle, elles sont habituellement indolores.

Cela dit, quelques complications sont tout de même possibles. L'apparition d'un ou de plusieurs des symptômes qui suivent devrait inciter à consulter un médecin.

  • Une verrue qui persiste, se multiplie ou réapparaît, malgré les traitements maison ;
  • Une verrue douloureuse ;
  • Une verrue située sous l’ongle ou déformant l’ongle ;
  • Des saignements ;
  • Une apparence suspecte (dans des cas exceptionnels, une verrue peut s'avérer maligne). Certains cancers de la peau peuvent aussi être à tort considérés comme des verrues ;
  • Des signes d'infection, comme une rougeur autour de la verrue ;
  • La propagation à d'autres parties du corps ;
  • Des maux de dos ou de jambes causés par une verrue plantaire douloureuse (boitement ou mauvais positionnement des pieds en marchant) ;
  • Une gêne liée à l'emplacement de la verrue.

Diagnostic

Pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une verrue, le médecin inspecte d’abord la lésion. Parfois, il utilise un scalpel pour la gratter : si elle saigne ou si des points noirs sont présents, cela indique la présence d’une verrue. Très rarement, l’apparence de la lésion laisse planer un doute sur lediagnostic. Le médecin peut alors procéder à une biopsie, pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un cancer.

Les symptômes, les personnes à risque et les facteurs de risque 

Symptômes

  • Une ou plusieurs petites excroissances de peau, rugueuses et bien définies, qui apparaissent habituellement sur les mains, les orteils, la plante du pied, le visage, les coudes, les genoux ou le dos ;
  • De petits points noirs dans l'excroissance. Ces points noirs ne sont pas les « racines » de la verrue, mais plutôt de petits vaisseaux sanguins qui se sont formés en raison de la croissance rapide de la verrue ;
  • Parfois, des démangeaisons ;
  • Parfois, une douleur (surtout en cas de verrue plantaire).

Remarque. Les verrues plantaires peuvent être confondues avec des cors. Toutefois, ces derniers sont exempts de points noirs. De plus, les cors sont habituellement situés sur des zones de peau qui subissent une pression ou un frottement. Le médecin ou le dermatologue pourra poser le bon diagnostic.

Personnes à risque

  • Les enfants et les adolescents, surtout ceux qui ont un frère, une soeur, des camarades de classe qui ont une verrue.
  • Les personnes dont la peau a tendance à s'assécher et à fendiller, de même que celles qui souffrent d’une transpiration excessive des pieds.
  • Les personnes ayant une faiblesse du système immunitaire. Celle-ci peut notamment être causée par une maladie (cancer, infection au VIH, etc.) ou par des médicaments (notamment les immunosuppresseurs). En outre, chez ces personnes, les verrues sont souvent plus difficiles à traiter.

Facteurs de risque

Pour les verrues plantaires uniquement : le fait de marcher pieds nus dans des lieux publics (piscines, vestiaires, douches publiques, plages, centres sportifs, etc.).

La prévention

Mesures de base pour prévenir les verrues

Pour prévenir les verrues plantaires, éviter de marcher pieds nus dans les endroits publics, en particulier dans les gymnases et les douches, de même qu’aux abords des piscines.

Pour éviter la contagion

  • Couvrir les verrues avec un pansement durant le traitement.
  • Se laver les mains après avoir touché à la verrue ou aux petites peaux qui s’en dégagent.
  • Éviter d’utiliser les serviettes et les gants de toilette d'une personne ayant une verrue.
  • Attention de ne pas réutiliser une lime ou une pierre ponce qui a servi à frotter une verrue.
  • Ne pas gratter ni faire saigner une verrue.

Les traitements médicaux

Important. Les femmes enceintes et les personnes atteintes de diabète ou de tout autre problème de santé qui nuit à la circulation sanguine doivent éviter de traiter par elles-mêmes leurs verrues à l’aide de produits offerts en pharmacie. Elles doivent plutôt consulter un médecin. Pour les verrues qui surviennent chez les nourrissons, une consultation est également conseillée.

Traiter ou ne pas traiter?

Les verrues vulgaires, surtout chez les enfants, disparaissent parfois spontanément en quelques jours. Chez les adultes, la guérison est souvent beaucoup plus longue, mais les deux tiers des verrues disparaissent spontanément avant 2 ans. Comme il s’agit de lésions bénignes et que les traitements sont parfois dommageables pour la peau, il n’est pas toujours justifié d’entreprendre un traitement. Différentes raisons peuvent justifier de traiter une verrue vulgaire ou plantaire : l'inconfort qu'elles créent (physique ou esthétique), la douleur, leur multiplication, les risques decontagion ou de complications, etc.

Peu importe le traitement employé, celui-ci n’élimine pas complètement le virus. Une fois la verrue guérie, le virus demeure dans l’épiderme et peut se réactiver. C’est le système immunitaire qui le tient sous contrôle, mais les récidives peuvent être fréquentes.

On ne doit jamais tenter d'enlever une verrue avec un instrument coupant, comme une lame de rasoir ou un couteau : la verrue risque alors de s'infecter, de saigner et de s’étendre, en plus de laisser une cicatrice.

Les traitementsVerrues vulgaires

Le traitement dépendra de l'âge du patient, du type de verrue et de son emplacement. La plupart des traitements exigent plusieurs séances (notamment pour la verrue plantaire, plus résistante aux traitements). Les médecins ont tendance à ne pas traiter les verrues plantaires si elles ne sont pas douloureuses. Il existe de nombreux traitements, mais aucun n'offre de garantie totale.

Il est possible de devoir essayer plusieurs traitements avant de venir à bout du problème. Mentionnons enfin que l’effet placebo est assez puissant dans le traitement des verrues. En effet, l’application de solutions placebo affiche des taux de guérison variant de 0 à plus de 70 % (avec une moyenne de 27 %).

Produits à base d’acide salicylique. Plusieurs produits à base d'acide salicylique (certains contiennent aussi de l’acide lactique) sont vendus sans ordonnance et peuvent donner de bons résultats, surtout pour les verrues vulgaires (par exemple, Duoplant® au Canada, Duofilm® au Canada, Compound W® et Off-Ezy® au Canada). L’effet de l’acide salicylique est comparable à celui d’une brûlure : après application, la peau prend une allure flétrie et blanchâtre. On enlève chaque jour une fine couche de cette peau flétrie. L’acide crée également une inflammation locale qui pourrait aider le système immunitaire à combattre le virus25. Il est important de suivre scrupuleusement les indications du fabricant et d’appliquer le produit quotidiennement pour qu’il soit efficace. Ces traitements sont suivis habituellement pendant 3 à 4 semaines.

La concentration en acide salicylique varie d’un produit à l’autre, entre 10 et 60 %. La concentration choisie dépendra de l’endroit où se situe la verrue et de sa résistance au traitement. Certains produits se présentent sous forme de liquide, d’autres de gel ou de pansements à poser sur la verrue. Il est déconseillé de les utiliser sur le visage ou sur d'autres zones sensibles.
N.B. Plus les applications sont commencées rapidement, plus les risques de propagation du virus diminuent.

Cryothérapie. La cryothérapie est un procédé qui utilise le froid afin de « brûler » la verrue. Le médecin dépose directement de l'azote liquide à -196 °C sur la verrue, ce qui provoque le décollement de la verrue. On applique l’azote jusqu’à ce que la peau soit gelée pendant environ 5 secondes. Le produit détruit à la fois la verrue et le virus, mais une cloque apparaît ensuite, et l’intervention est douloureuse. Habituellement, plusieurs séances (à 2 ou 3 semaines d’intervalle) sont nécessaires pour faire disparaître la verrue définitivement. Il est possible de rendre ce traitement moins douloureux en appliquant un anesthésique local 1 heure avant l'intervention. Mentionnons également que ce traitement peut dépigmenter la peau ou au contraire la rendre plus foncée. Un produit (Freeze-Away® au Canada, Cryopharma® en France) à base de froid, mois intense que l’azote liquide, est également disponible en vente libre en pharmacie.

De nombreux autres traitements existent et peuvent être proposés pour les verrues plantaires et les verrues plus résistantes

  • La cantharidine au Canada (Canthacur®, Cantharone®). Vendu sans prescription, ce produit doit toutefois être appliqué par un médecin ou un podiatre. Une ampoule se forme sous la verrue et disparaît en 1 à 2 semaines. L’application n’est pas douloureuse et ce produit peut être efficace sur les verrues plantaires25 ;
  • Après avoir pratiqué une anesthésie locale, le médecin peut inciser et extraire la verrue ou la détruire par électrocoagulation. Ces deux interventions mineures doivent être pratiquées avec soin pour éviter la formation d'une cicatrice ;
  • Encore dans les cas rebelles ou chez les personnes dont l’immunité est fragile, il est possible d’injecter des interférons dans la verrue (au Canada). Les interférons sont des substances qui luttent contre les infections virales ;
  • Dans les cas les plus graves, on procède parfois à l'injection de bléomycine, une substance qui empêche les cellules de se multiplier. Ce procédé convient à tous les types de verrues, mais il reste peu populaire en raison de la douleur intense qu'il provoque ;
  • D’autres produits sont parfois employés : l’imiquimod, l’acide trichloroacétique, la cimétidine et le 5-fluoro-uracile ou 5-FU (souvent utilisé pour les verrues génitales) ;
  • Un autre procédé consiste à détruire la verrue au laser. Cette technique ne provoque aucun saignement, mais la guérison est parfois longue et elle laisse souvent une cicatrice. Il s'agit donc d'une solution de dernier recours.

En 2006, une méta-analyse2 a compilé les résultats de 60 essais cliniques portant sur le traitement des verrues (excluant les verrues génitales). D’après ses auteurs, les solutions à base d’acide salicylique constituent le traitement qui détient le plus de preuves d’efficacité. Leur usage mène à la guérison dans 73 % des cas. Quant au traitement par le froid à l’azote liquide, son efficacité ne serait pas supérieure à celle de l’acide salicylique, contrairement à ce que l’on a longtemps cru. Cependant, un essai aléatoire publié en 2010 a comparé l’efficacité de ces deux traitements chez 250 patients. Pour les verrues vulgaires, la cryothérapie semblait plus efficace. En revanche, la cryothérapie, l’application d’acide salicylique ou l’abstention de traitement donnaient toutes des résultats équivalents sur les verrues plantaires26.

Références

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Bibliographie

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Notes

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2. Gibbs S, Harvey I. Topical treatments for cutaneous warts. Cochrane Database Syst Rev. 2006 Jul 19;3:CD001781. Review.
3. Focht DR 3rd, Spicer C, Fairchok MP. The efficacy of duct tape vs cryotherapy in the treatment of verruca vulgaris (the common wart).Arch Pediatr Adolesc Med 2002 Oct;156(10):971-4.
4. Voir notre nouvelle Les verrues ne résistent pas au ruban adhésif.
5. Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions - Common warts, MayoClinic.com. [Consulté le 21 septembre 2010]. www.mayoclinic.com
6. Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Tape Away Warts?, DrWeil.com. [Consulté le 21 septembre 2010]. www.drweil.com
7. de Haen M, Spigt MG, et al. Efficacy of duct tape vs placebo in the treatment of verruca vulgaris (warts) in primary school children.Arch Pediatr Adolesc Med. 2006 Nov;160(11):1121-5.
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20. Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Worked up about warts?, DrWeil.com. [Consulté le 21 septembre 2010]. www.drweil.com
21. Voir notre nouvelle Se débarrasser de ses verrues à l’aide d’un ruban adhésif? Pas sûr…
22. Merck and Co. Inc. Dermatologic Disorders, Viral Skin Diseases - Warts, Merck Manuals online medical library. [Consulté le 28 février 2007]. www.merck.com
23. Les verrues. G. Beylot. Actualités Pharmaceutiques Volume 48, Issue 489, Octobre 2009, Pages 47-50.
24. Warts in primary schoolchildren: prevalence and relation with environmental factors. van Haalen FM, Bruggink SC, Gussekloo J, et al. Br J Dermatol. 2009 Jul;161(1):148-52. Epub 2009 Apr 29.
25. An armamentarium of wart treatments. Lipke MM. Clin Med Res. 2006 Dec;4(4):273-93. Review.
26. Cryotherapy with liquid nitrogen versus topical salicylic acid application for cutaneous warts in primary care: a randomized controlled trial. Bruggink SC, Gussekloo J, et al. CMAJ. 2010 Sep 13.
27. Duct tape for the treatment of common warts in adults: a double-blind randomized controlled trial. Wenner R, Askari SK, et al. Arch Dermatol. 2007 Mar;143(3):309-13.
28. Psychotherapeutic intervention for numerous and large viral warts with adjunctive hypnosis: a case study. Phoenix SL. Am J Clin Hypn. 2007 Jan;49(3):211-8.
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