A ce jour, il faut encore recourir à plusieurs définitions pour tenter de saisir ce qu’est la spasmophilie. Ce terme est très controversé car il ne s’agit pas d’une maladie reconnue dans les classifications médicales, ni en France, ni à l'international. Les chercheurs ne sont pas tombés d’accord ; il est possible que le cercle vicieux des symptômes soit ce qui la rende difficile à cerner.
Elle présente le plus souvent trois symptômes : fatigue, neurodystonie et angoisse.
L’hyperexcitabilité neuromusculaire est repérée par deux signes présents dans la spasmophilie :signe de Chvostek (= contraction musculaire involontaire de la lèvre supérieure en réponse à la percussion par le marteau à réflexes du médecin) et le signe de trousseau (= contracture de la main d’accoucheur).
L’électromyogramme montre une hyperactivité électrique répétitive des nerfs périphériques, caractéristique de l’excitabilité neuromusculaire, à ne pas confondre avec des malaises dus à unehypoglycémie, avec les symptômes liés à l’hypotension orthostatique, avec la dépression nerveuse, ou avec les crises d’anxiété paroxystiques. On retrouve souvent un taux de magnésium intracellulaire abaissé avec des taux de calcium et de phosphore normaux.
Les caractéristiques de ce déséquilibre sont l'hypersensibilité, la dépendance à l'environnement, la vulnérabilité au stress et une instabilité physiologique et psychologique.
Le terme « spasmophilie » est largement employé par le grand public pour décrire des crises d'angoisse alliant difficultés respiratoires (sentiment d’oppression, d’étouffement, hyperventilation) et tétanie musculaire. Les symptômes de la spasmophilie, de la tétanie ou encore de l'hyperventilation psychogène peuvent dans certains cas s’apparenter à ceux présents lors d'attaques de panique.
Le concept de spasmophilie reste toutefois encore assez flou de nos jours. Il existe peu de documentation scientifique s’y rapportant1 et il n’y a malheureusement que très peu d’études épidémiologiques sur la spasmophilie car, à l’instar de syndrômes analogues, la réalité de cette maladie est encore mise en doute (elle est considérée comme maladie psychiatrique). Selon les classifications en vigueur (le fameux "DSM4", classification américaine des maladies mentales), la spasmophilie est une forme d’angoisse pathologique. Elle rentre actuellement dans la catégorie des « troubles paniques ». Pourtant, loin d’être une notion récente, des recherches sur la spasmophilie existaient déjà à la fin 19ème siècle.
Remarque : Les difficultés respiratoires ou les problèmes de tétanie ne sont pas toujours synonymes de crise d’angoisse. De nombreuses maladies peuvent causer ce type de symptômes (l’asthme, par exemple), et il est important de consulter son médecin dans tous les cas pour obtenir le bon diagnostic.
Qui est touché ?
Les crises d’angoisse surviennent le plus souvent chez des personnes jeunes (entre 15 et 45 ans) et elles sont beaucoup plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Elles seraient plus fréquente dans les pays développés.
Causes de la maladie
Les mécanismes de la spasmophilie font vraisemblablement interagir de nombreux facteurs d’ordrebiologique, psychologique, génétique et cardio-respiratoire.
Selon certaines théories, il s’agirait d’une réaction inappropriée ou excessive à un stress, une anxiété ou une angoisse déclenchant une hyperventilation (= accélération du rythme respiratoire) qui elle-même amplifierait la réaction d’hyperventilation jusqu’à la crise de tétanie musculaire. Ainsi, différentes situations de peur et d’angoisse (dont celle de ne plus pouvoir respirer) peuvent déclencher l’hyperventilation, qui peut elle-même engendrer certains symptômes, et en particulier les vertiges, l’engourdissement des membres, les tremblements et les palpitations2.
À leur tour, ces symptômes aggravent la peur et l’anxiété. Il s’agit donc d’un cercle vicieux qui s’auto-entretient.
Ce mode réactionnel est probablement très consommateur de magnésium et pourrait prédisposer à une carence chronique en magnésium intracellulaire. De plus, notre alimentation de plus en plus pauvre en magnésium (du fait du raffinage et du mode de cuisson) pourrait aggraver ce déficit.
Une fragilité génétique associée à des groupes tissulaires récemment identifiés (HLA-B35) prédisposeraient 18 % de la population dans les pays industrialisés à développer une spasmophilie.
Pour les médecins spécialistes œuvrant sur le site www.sommeil-mg.net (médecine générale et sommeil), un déficit de l’efficacité du sommeil serait à l’origine de la spasmophilie :
1. Le sommeil se juge au réveil et il semble évident que celui des sujets spasmophiles ne joue plus son rôle, puisque c’est dès le réveil que la fatigue est la plus intense ;
2. L’augmentation de la diurèse nocturne souvent présente (on se lève plusieurs fois dans la nuit pour uriner) est la conséquence de l’effondrement d’un système « antidiurétique » ;
3. La neurodystonie est l’autre conséquence de cette inefficacité du sommeil ;
4. Le caractère volontariste des malades (ce caractère résistant leur permet de se battre longtemps tous seuls contre leur maladie) : « c’est vrai, je suis fatigué, mais je tiens bon »… jusqu’à la crise. En témoigne le refus inconditionnel de tout arrêt maladie dès que la crise est passée. Ces personnalités sont souvent altruistes et hyperactives. Pour nous, la crise est le premier signe de décompensation du sommeil sur un terrain d’insuffisance fonctionnelle du sommeil. L’aggravation de la fatigue risque de conduire à des tableaux plus sévères et plus invalidants qui s’exprimeront sur un mode hyperalgique comme dans la fibromyalgie ou sur un mode asthénique comme dans le syndrôme de fatigue chronique (SFC). En pratique, la crise s’arrête dès lors qu’un sédatif est assez puissant pour « couper le son de l’alarme », ce qui permet d’affirmer que la remarquable efficacité des benzodiazépines (une famille d'anxiolytiques) dans cette situation (à dose unique mais suffisante) confirme le caractère neurodystonique du malaise et doit orienter vers une prise en charge chronobiologique. Selon nous, chaque crise a valeur de signal « d’hyposommeil » décompensé, d’où l’importance de cette prise en charge.
Évolution et complications possibles
Les réactions spasmophiles sont souvent associées à une baisse importante de la qualité de vieet peuvent entraîner des troubles très handicapants comme la peur de sortir, d’être en présence d’inconnus ou de participer à des activités sociales ou professionnelles diverses (agoraphobie secondaire). Chez certaines personnes, la fréquence des crises est très élevée (plusieurs par jour), on parle alors de troubles paniques. Le risque de dépression, de pensées suicidaires, de passage à l'acte suicidaire, d’abus de drogues ou d’alcool est accru en cas d’attaques de panique fréquentes3.
Cependant, avec une prise en charge adéquate, il est possible de maîtriser cette angoisse et de réduire la fréquence des crises.
Les symptômes
Ils sont proches des symptômes du déficit en magnésium. Les principaux symptômes de la spasmophilie, tels qu’ils sont traditionnellement décrits, sont :
- une accélération du rythme respiratoire associée à une sensation d’étouffement, d’oppression, de difficulté à trouver l’air ;
- un sentiment de tétanie musculaire, principalement dans les membres supérieurs (incapacité à bouger, fourmillements, picotements) ;
- une asthénie physique ou intellectuelle, sans cause apparente avec sensation de «jambes coupées», de « tête vide » et la survenue de « coups de pompe » ;
- une sensation de malaise, palpitations, douleurs thoraciques ou abdominales sans raison organique, striction pharyngée, « boule qui monte et qui descend » dans la gorge, impression de « marcher dans du coton », troubles digestifs variés.
Tous ces symptômes peuvent changer avec une rapidité déconcertante, leurs apparitions et disparitions étant imprévisibles et inexplicables.
Questionnaire : Avez-vous, au cours de votre vie, souffert de ces symptômes ?
Répondre par OUI ou NON
1. Contractions et spasmes
Crampes et fourmillements ?
Spasmes au niveau de la gorge (boules dans la gorge) ?
Spasmes gastriques (crampes, aérophagie) ?
Spasmes intestinaux (colites, ballonnements) ?
Spasmes de l'utérus (douleurs prémenstruelles) ?
Crispations des mâchoires ?
Phosphènes ou acouphènes ?
Douleurs musculaires et articulaires ?
2. Troubles divers
Asthénie paradoxale (fatigue matinale supérieure à celle du soir) ?
Tachycardie, extrasystoles, éréthismes cardiaques ?
Oppression respiratoire ?
Problèmes de sommeil et surtout d'endormissement ?
Grande dépendance à l'environnement ?
Total
Un terrain spasmophile est déterminé par un score supérieur ou égal à 4 réponses positives sur 8 à la première partie et à 3 réponses positives sur 5 à la deuxième partie.
Des troubles somatiques
Ces troubles varient d'une personne à l'autre et d'une crise à l'autre. Ils sont parfois spectaculaires pour la personne qui en souffre et pour les personnes témoins de la crise. Il est important de distinguer ces troubles d'une affection somatique (asthme, troubles cardiaques, etc...). Ces troubles peuvent être cardiovasculaires, musculaires, sensoriels, urinaires et respiratoires.
- des palpitations cardiaques ;
- une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie) ;
- des douleurs dans la poitrine ;
- des gênes respiratoires avec besoin d’air et envie d’ouvrir les fenêtres ;
- des tremblements, secousses, spasmes musculaires et digestifs ;
- des contractions involontaires dans les muscles des paupières, du visage ou des membres ;
- des malaises, étourdissements, vertiges ;
- des démangeaisons ;
- une vision floue ;
- des sifflements ou bourdonnements dans les oreilles (acouphènes) ;
- des douleurs dans le bas ventre ;
- des nausées ;
- des sueurs, des frissons ;
- un besoin fréquent d'uriner ;
- des douleurs cervicales, dorsales, lombaires ;
- des fourmillements et impatiences dans les jambes ;
- de la fatigue physique ;
- des crises de tétanie ;
- des migraines.
Des troubles du psychisme
- une impression de danger imminent accompagnée de pensées angoissantes (peur de s'évanouir, d'étouffer, de faire un malaise cardiaque) ;
- une peur irraisonnée de perdre le contrôle, de devenir fou ;
- une sensation d’angoisse ;
- des troubles du caractère ;
- des troubles du sommeil ;
- une fatigue intellectuelle et sexuelle.
Des troubles psychosensoriels
Lorsque l'angoisse est très intense, il est possible d'observer :
- un sentiment de dépersonnalisation au cours duquel la personne peut avoir des difficultés à ressentir ses limites corporelles ou avoir une sensation de dédoublement corporel ;
- un sentiment de déréalisation. La personne a une vision de la réalité qui devient floue.
Des troubles comportementaux
Les symptômes comportementaux peuvent revêtir les formes suivantes :
- une inhibition ou au contraire une grande agitation comportementale. La personne peut vouloir fuir vers un lieu sécurisant ou au contraire se recroqueviller sur elle-même et devenir mutique ;
- de l'agressivité qui peut être dirigée vers les autres ou vers la personne elle-même pouvant aller jusqu'à un passage à l'acte suicidaire.
Dans certains cas, les symptômes suivants surviennent en même temps :
- des diarrhées ;
- des maux de tête intenses.
Les symptômes s’estompent ensuite progressivement laissant place à de la fatigue.
Le début de la crise est souvent précédé d’une période où le degré d’anxiété augmente progressivement. La fréquence des attaques de panique varie de une ou deux seulement dans toute la vie à plusieurs par jour.
Les personnes à risque et les facteurs de risque
Personnes à risque
Les personnes les plus touchées sont :
- les femmes (elles sont 1,5 à 2 fois plus touchées que les hommes)4 ;
- les jeunes (entre 15 et 20 ans) ;
- les personnes ayant des antécédents familiaux de troubles paniques ;
- les personnes ayant des antécédents d’abus sexuels ou de maltraitance.
Facteurs de risque
Plusieurs facteurs peuvent déclencher les crises de panique ou de spasmophilie. Ceux-ci varient énormément d’une personne à l’autre, et dans de nombreux cas il n’y a pas de facteur déclenchant clairement identifié, même si plusieurs études ont montré l'influence d'événements traumatisants vécus durant l'enfance, notamment en lien avec l'angoisse de séparation (peur de se séparer de ses parents)5.
Parmi les facteurs fréquemment retrouvés :
- un contexte de difficultés relationnelles (divorce, conflit, maltraitance…) ;
- un deuil ou une maladie ;
- la consommation d'alcool, de cannabis ou de drogue ;
- certaines situations anxiogènes, comme les transports en commun, l’avion, la foule, etc… ;
- la prise ou l’arrêt brutal de certains médicaments, en particulier certains antidépresseurs.
Tous les symptômes sont considérablement amplifiés par des problèmes surajoutés : dentaires, affections parasitaires, infections virales, etc... . La crise et la « peur de la crise » correspondent au seuil qui, une fois franchi, rend la vie impossible. L’écoute du malade et la capacité à le rassurer sont importantes.
La prévention
Peut-on prévenir?
Il n’y a pas de méthode vraiment efficace pour prévenir les crises d’angoisse, d’autant qu’elles surviennent généralement de façon imprévisible.
Cependant, une prise en charge appropriée, tant pharmacologique que non pharmacologique, peut permettre d’apprendre à gérer son stress et d’éviter que les crises ne deviennent trop fréquentes ou trop invalidantes. Il est donc important de consulter un médecin rapidement pour enrayer le cercle vicieux le plus tôt possible.
Mesures préventives de base
Pour réduire le risque de faire des crises d’angoisse, les mesures suivantes, qui relèvent surtout du bons sens, sont très utiles :
- Bien suivre son traitement, et ne pas interrompre les médicaments sans avis médical ;
- Éviter de consommer des substances excitantes, de l’alcool ou de la drogue, qui peuvent déclencher les crises ;
- Apprendre à gérer son stress pour limiter les facteurs déclenchants ou interrompre la crise lorsqu’elle débute (relaxation, yoga, sports, techniques de méditation…) ;
- Adopter une saine hygiène de vie : bonne alimentation, activité physique régulière, sommeil réparateur… ;
- Trouver du soutien auprès de thérapeutes (psychiatre, psychologue), et d'associations de personnes souffrant des mêmes troubles anxieux, pour se sentir moins seul(e) et bénéficier de conseils pertinents.
Les traitements médicaux
Il peut être difficile de venir à bout des crises d’angoisse, mais il existe des traitements et des thérapies efficaces. Il faut parfois en essayer plusieurs ou les combiner, mais la grande majorité des personnes réussissent à réduire voire à éliminer leurs crises en quelques semaines ou quelques mois grâce à ces mesures.
Thérapies
L’efficacité de la psychothérapie pour traiter les troubles anxieux est bien établie. C’est même le traitement à privilégier dans de nombreux cas, avant de devoir recourir aux médicaments.
Pour traiter les crises d’angoisse, la thérapie de choix est la thérapie cognitive et comportementale, ou TCC6. En pratique, les TCC se déroulent généralement sur 10 à 25 séances espacées d’une semaine, en individuel ou en groupe.
Les séances de thérapie ont pour but d’informer sur l’état de panique et de modifier petit à petit les «fausses croyances», les erreurs d’interprétation et les comportements négatifs qui y sont associés, afin de les remplacer par des connaissances plus rationnelles et réalistes.
Plusieurs techniques permettent d’apprendre à enrayer les crises, et à se calmer lorsqu’on sent l’anxiété monter. Des exercices simples doivent être effectués d’une semaine à l’autre pour pouvoir progresser. Précisons que les TCC sont utiles pour réduire les symptômes mais leur objectif n'est pas de définir l'origine ou la cause de l'émergence de ces crises de panique. Il peut être intéressant d'y associer un autre type de prises en charge psychothérapeutique (thérapie analytique, systémique, etc) afin d'éviter que les symptômes ne se déplacent pour réapparaître sous d'autres formes.
Médicaments
Parmi les traitements pharmacologiques, plusieurs classes de médicaments ont fait leur preuve pour réduire la fréquence des crises d’angoisse aiguës.
Les antidépresseurs sont les traitements de premier choix, suivis des benzodiazépines (Xanax®) qui présentent toutefois plus de risque de dépendance et d’effets secondaires. Ces dernières sont donc réservées au traitement de la crise, quand elle se prolonge et qu’un traitement est nécessaire.
En France, les deux types d’antidépresseurs recommandés7 pour traiter les troubles paniques sur le long terme sont :
- les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) dont le principe est d'augmenter la quantité de sérotonine dans les synapses (jonction entre deux neurones) en empêchant la recapture de cette dernière. On recommande en particulier la paroxétine (Deroxat® / Paxil®), l’escitalopram (Seroplex® / Lexapro®) et le citalopram (Seropram® / Celexa®) ;
- les antidépresseurs tricycliques comme la clomipramine (Anafranil®).
Dans certains cas, la venlafaxine (Effexor®) peut aussi être prescrite.
Le traitement antidépresseur est d’abord prescrit pour 12 semaines, puis une évaluation est faite pour décider de la poursuite du traitement ou de sa modification.
Références
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Bibliographie
Spasmophilie et hyperventilation, Jean-Loup Dervaux, éditions Danglès, 2012
Spasmophilie et homéopathie : Supplément phythotérapie, aromathérapie, gemmothérapie, oligo-éléments, etc., Ronald Boyer, Alain Horvilleur et Jean-Pierre Willem, Testez… éditions, 2007
Maladies Emergentes : Comment S'en Sortir ? de Cambayrac Françoise,Editions Mosaïque- Santé, 2010
Les cent visages de la spasmophilie, Dr Schwob-M, Hachette Littérature, 1999
Le mal de vivre, Philippe Lefèvre, Encre éditeur, 2011
Le traitement homéopathique des spasmophiles, Dr Jean-Pierre Docteur Ruasse, IPREDIS éditeur, 1995Notes
1. Spasmophilie, tétanie et hyperventilation psychogène. A. Pélissolo. Conférences médicales SFMU 2003.
2. Respiratory manifestations of panic disorder: causes, consequences and therapeutic implications. Sardinha A, Freire RC, Zin WA, Nardi AE. J Bras Pneumol. 2009 Jul;35(7):698-708. Review.
3. Panic disorder in emergency department chest pain patients: prevalence, comorbidity, suicidal ideation, and physician recognition. Fleet RP, Dupuis G, Marchand A, et al. Am J Med. Oct 1996;101(4):371-80.
4. Attaque de panique et syndrome d’hyperventilation. M.Ferreri, P. Morand. Revue Française d’allergologie et d’immunologie clinique, 1995, 35,6.
5. Personnality disorders in patients with panic disorder:association with childhood anxiety disorders, early trauma, comorbidity and chronicity. Pollack MH, Otto MW, Rosenbaum JF, Sachs GS. Compr Psychiatry 1992;33(2):78-83
6. Cognitive behavioral therapy in anxiety disorders: current state of the evidence. Otte C. Dialogues Clin Neurosci. 2011;13(4):413-21.
7. Haute Autorité de Santé. ALD n° 23 - Guide médecin sur les troubles anxieux graves. 2007. http://www.has-sante.fr/
8. Panic disorder. Kumar S, Malone D. Clin Evid (Online). 2008 Dec 16;2008. pii: 1010.
9. Effectiveness of complementary and self-help treatments for anxiety disorders. Jorm AF, Christensen H, et al. Med J Aust. 2004 Oct 4;181(7 Suppl):S29-46. Review.
10. Herbal and dietary supplements for treatment of anxiety disorders. Saeed SA, Bloch RM, Antonacci DJ. Am Fam Physician. 2007 Aug 15;76(4):549-56. Review.
11. Attaque de panique et syndrome d’hyperventilation. M.Ferreri, P. Morand. Revue Française d’allergologie et d’immunologie clinique, 1995, 35,6.
12. Panic disorder. Roy-Byrne PP, Craske MG, Stein MB. Lancet. 2006 Sep 16;368(9540):1023-32. Review.