La rhinite allergique (allergie saisonnière, rhume des foins)
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Rhinite allergiqueLa rhinite allergique se caractérise par des éternuements à répétition, le « nez qui coule », des chatouillements dans le nez, des larmoiements et une irritation des yeux. Lorsqu’elle est causée par le pollen, on l’appelle rhinite saisonnière ou, plus communément, rhume des foins.

Ces symptômes résultent d’une sensibilisation anormale et d’une réaction excessive du système immunitaire envers une substance étrangère au corps nommée allergène. Selon la personne, il pourra s’agir du pollen des plantes, de moisissures, de substances sur les poils ou la peau d’animaux ou d’autres particules. Lorsque cette substance entre en contact avec les yeux ou les voies respiratoires de la personne allergique, le système immunitaire met en branle une réaction inflammatoire. De l'histamine et d'autres substances inflammatoires sont alors « inutilement » libérées. Cette réaction entraîne la dilatation des vaisseaux sanguins et l’augmentation des sécrétions liées à l’apparition des symptômes de rhinite allergique.

La rhinite allergique apparaît la plupart du temps entre 5 et 20 ans. Selon la Fondation canadienne d'allergie, d'asthme et d'immunologie, de 20 % à 25 % des Canadiens souffrent de rhinite allergique. Les symptômes tendent à être plus prononcés qu’auparavant, selon l’observation de plusieurs médecins. Ce phénomène pourrait s’expliquer entre autres par la hausse des émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci auraient notamment pour effet d’augmenter la production de pollen des plantes et des arbres2.

Types de rhinites allergiques

Il existe deux types de rhinites allergiques :

  • La rhinite saisonnière ou rhume des foins survient de manière intermittente, en réaction au pollen ;
  • La rhinite persistante (ou apériodique) est entretenue par des allergènes constamment présents dans l'environnement de la personne.

La rhinite saisonnière

Et la « fièvre des foins »?
L’expression tire son origine au début du XIXe siècle. À l’époque, les médecins observaient les symptômes surtout chez les paysans, après la période des foins. On l’appelait fièvre parce que ceux qui en étaient atteints devenaient agités. Anciennement, l’agitation était considérée comme l’une des caractéristiques de la fièvre. Note : les patients atteints de rhinite allergique ne font pas de fièvre.

Souvent appelée rhume des foins ou « fièvre des foins », elle apparaît périodiquement, le plus souvent au printemps et à l’été, avec la floraison de la plante allergène.

Au début du printemps, le pollen des arbres est fréquemment en cause, tandis qu’au mois de juillet, ce sont plutôt les graminées (les herbes des prairies, le foin et le gazon). Les personnes allergiques à l'herbe à poux (l'Ambrosia artemisiifolia) en souffrent à la fin de l’été lorsque la plante fleurit. Mentionnons que les moisissures, plus importantes au moment de la fonte des neiges et de l’entretien des pelouses, peuvent aussi déclencher une rhinite allergique.

Les symptômes de la rhinite saisonnière sont généralement aggravés par les séjours à la campagne ainsi que par l'exposition au grand air. Les personnes allergiques souffrent moins lorsqu’il pleut (la pluie rabat le pollen au sol) et lorsqu’elles restent à l’intérieur, portes et fenêtres bien fermées.

La rhinite persistante

La majorité des personnes souffrant de rhinite persistante sont atteintes d’une rhinite appeléevasomotrice qui est non allergique. Elle apparaît généralement après l’âge de 20 ans, et survient souvent en situation de stress. Elle se déclenche lors de variations de températures ou d’humidité, en présence de fumée, de poussière, de fortes odeurs de produits chimiques ou en réaction à un médicament ou à des changements hormonaux.

La rhinite persistante peut aussi être provoquée par des substances allergisantes présentes en permanence dans l'environnement de la personne, à la maison ou au travail. La personne atteinte semble perpétuellement enrhumée. La poussière, les animaux et certaines moisissures sont autant de déclencheurs possibles. La crise se déclenche souvent au réveil et peut se répéter plusieurs fois par jour.

Les acariens sont une cause très courante de rhinite allergique persistante. Il s’agit de mites microscopiques qui se nourrissent des squames de peau humaine. Ils apprécient les environnements chauds et humides. On les trouve dans les matelas, les oreillers, les divans, les tapis et la poussière. Les gens qui réagissent aux acariens sont en fait allergiques à leurs déjections.

Causes

On ne connaît pas les causes exactes de la rhinite allergique, mais le bagage génétiqueconstituerait un facteur assez important. D'une personne qui, par ses gènes, est davantage sensible aux allergies, on dit qu'elle possède un « terrain atopique ». En d’autres mots, elle réagit exagérément au contact d'allergènes normalement banals et inoffensifs. Cela peut entraîner différentes manifestations : la rhinite allergique, l'asthme, l'urticaire, l'eczéma, les allergies alimentaires, la conjonctivite, etc. Elles peuvent apparaître isolément, simultanément ou successivement, selon la personne.

 

L'herbe à poux avant la floraison

L'herbe à poux en fleurs

Source : Réseau de surveillance de la qualité de l’air, Ville de Montréal, 2002.

 

Les pollens sont en cause dans la rhinite allergique saisonnière. Au Canada, l'herbe à poux reste la plus importante source de pollen. Voilà pourquoi les autorités de santé publique mènent, auprès de la population, des campagnes de sensibilisation afin d’éradiquer cette plante31. On conseille d’ailleurs aux Québécois d’arracher l’herbe à poux avant sa floraison en août.

Sources de pollen

Printemps (de la mi-mars à la fin juin)

Arbres et arbustes

Été (de la fin mai à la mi-octobre)

Graminées (gazon, foin, seigle, blé, maïs)

Fin de l’été (de la fin juillet à octobre)

Herbe à poux

Consulter la fiche Allergies pour en savoir plus sur les facteurs responsables de l’augmentation des cas d’allergies au cours des dernières décennies.

Complications possibles

Même si les symptômes sont légers, la rhinite allergique non traitée peut s’aggraver et conduire à une sinusite chronique. Une rhinite persistante est souvent liée à l’asthme, peu importe l’intensité des symptômes. Enfin, chez les enfants, la rhinite allergique augmente le risque d’otite moyenne.

Il vaut mieux consulter un médecin si :

  • Les symptômes sont persistants et nuisent à la qualité de vie ;
  • Les symptômes ne sont pas soulagés par des médicaments en vente libre ;
  • Les effets secondaires des médicaments sont mal tolérés.

Diagnostic

Il est parfois possible de découvrir l’allergène qui cause la rhinite. Le médecin fait l’historique des symptômes : à quels moments ils se manifestent et de quelle manière. On répertorie ensuite les allergènes présents dans l’environnement de la personne (maison, bureau, école). Par essais erreurs, on peut découvrir quels éléments sont effectivement allergènes. Lorsque l’allergène est difficile à trouver ou lorsque la médication ne fonctionne pas, on procède à un test cutané ou sanguin.

Test cutané : la peau est exposée à de très petites doses de substances allergènes purifiées. Ces substances peuvent être du pollen de diverses plantes, de la moisissure, des squames animales, des acariens, du venin d’abeille, du latex, de la pénicilline, etc. On observe ensuite les signes de réactions allergiques (rougeur ou petite bosse semblable à une piqure d’insecte) après une vingtaine de minutes.

Test sanguin (ou RAST pour radioallergosorbent test) : un échantillon sanguin est soumis à différents allergènes. Si le patient est allergique, par exemple au pollen de bouleau, les anticorps (IgE) propres au pollen de bouleau vont se lier à cet allergène. Ce test renseigne aussi sur la concentration d’anticorps présents dans le sang en réaction à l’allergène. Bien que plus coûteuse, cette technique a l’avantage d’être sans risque puisqu’elle n’expose pas la personne directement aux allergènes.

Les symptômes

Les symptômes persistent aussi longtemps que la personne est exposée aux allergènes. Même si les symptômes du rhume des foins réapparaissent chaque année au moment où la plante fleurit, ils tendent à diminuer avec l’âge. D’autre part, certaines personnes développent des allergies au pollen seulement à l’âge adulte.

  •  Le nez qui pique, qui coule et des sécrétions très liquides ;
  • Des démangeaisons, des larmoiements et des rougeurs aux yeux ;
  • Des éternuements en série ;
  • Une congestion nasale ;
  • Une tension dans la région des sinus ;
  • Des maux de gorge, une voix rauque ou une toux ;
  • Des démangeaisons dans la gorge ou le palais ;
  • Une altération du goût, de l'odorat et de l'acuité auditive (surtout chez les enfants) ;
  • De la fatigue, de l’irritabilité et de l’insomnie, lorsque les symptômes durent plusieurs jours.

 

Note. Le délai entre la sensibilisation à l’allergène et l'apparition des symptômes peut prendrequelques années. Par exemple, même si un enfant vit sans problème apparent au contact d'un chien depuis longtemps, l'animal peut malgré tout être la cause d'une rhinite allergiquerécemment diagnostiquée.

Les personnes à risque et les facteurs de risque La rhinite allergique

Personnes à risque

  •  L’hérédité semble jouer un rôle important dans l'apparition des allergies, incluant la rhinite allergique. Lorsque les deux parents ont une allergie (peu importe laquelle), le risque pour l’enfant de souffrir de rhinite allergique est d’autant plus élevé ;
  • Les hommes sont plus à risque que les femmes, pour des raisons que l’on ignore ;
  • L’aîné de la famille.

Facteurs de risque

  • L'exposition répétée à des allergènes aériens.
  • L’exposition à la fumée de cigarette, particulièrement durant la première année de vie28.
  • L’exposition à la pollution aérienne et à d’autres irritants des voies respiratoires (fumée de feu de foyer, polluants dans l’air)29, 43-44.
  • L'abus de décongestionnants topiques (en aérosols) peut aggraver l'état des muqueuses du nez et, par conséquent, causer une rhinite médicamenteuse (non allergique).

La prévention

Peut-on prévenir?

Une fois la rhinite allergique installée, il n’y a pas de traitement connu qui permette de s’en débarrasser. Cependant, il arrive parfois qu’elle parte d’elle-même.

Pour le moment, la seule mesure préventive de base reconnue consiste à éviter le tabagisme et la fumée secondaire. La fumée de tabac irrite les voies respiratoires, ce qui crée un terrain propice aux maladies respiratoires. Autrement, on ne connaît pas de mesure qui permette à coup sûr de prévenir la rhinite allergique. Néanmoins, la communauté médicale explore diverses pistes de prévention. Elles pourraient surtout intéresser les parents atteints d'allergies, qui désirent réduire le risque que leur enfant en souffre aussi. Pour les connaître, consultez notre fiche Allergies.

 

Mesures pour réduire la fréquence et l’intensité des symptômes

Lorsqu'on est atteint de rhinite allergique, il est possible de réduire ou de prévenir l'aggravation des symptômes par différents moyens.

Réduire l'exposition aux allergènes

Le pollen et les moisissures
- Éviter les activités qui exposent à de grandes quantités de pollen, comme la tonte de la pelouse, le fauchage et le sarclage.
- Assurer la ventilation intérieure à l’aide d’un purificateur d'air muni d'un filtre à particules à haute efficacité ou d'un filtre électrostatique plutôt qu'en ouvrant les fenêtres. Durant les chaudes journées d’été, utiliser au besoin un climatiseur. S'assurer que la ventilation est adéquate si on chauffe au bois.
- Éviter de faire sécher son linge dehors, car du pollen risque de s’y déposer.
- Maintenir le taux d’humidité à moins de 50 %. Utiliser un déshumidificateur dans un sous-sol non fini ou humide pour empêcher la formation de moisissures.
- Conserver le minimum de plantes et éliminer les pots en argile pour limiter les moisissures.
Note. Les moments où les quantités de pollen dans l’air sont les plus faibles sont de 10 heures le matin jusqu’au coucher du soleil, ainsi que durant une pluie ou après.

Les acariens
-
 Laver fréquemment la literie à l'eau chaude (au moins 54 °C ou 130 °F).
- Recouvrir le matelas d'une housse antiacariens et se procurer des oreillers de mousse synthétique lavables.
- Maintenir le taux d’humidité à moins de 50 %.
- Nettoyer les tapis et les moquettes à l’aide d’un aspirateur muni d’un filtre de bonne qualité.
- Éviter les tapis et les draperies abondantes dans la chambre à coucher.
- Il existe des acaricides en aérosol. Après avoir vaporisé le produit sur les matelas, les tapis, les fauteuils, aérer la pièce à fond durant plusieurs heures avant d'y séjourner de nouveau.
- Pour détruire les acariens et les larves d'acariens logés dans les jouets en peluche, on peut les mettre au congélateur durant 72 heures. Répéter l'opération tous les 3 mois.

Les animaux
- Ne pas garder d’animaux dans la maison, autant que possible. Les chats sont les animaux domestiques les plus allergènes. Il n’existe pas de chiens ou de chats non allergènes, mais certaines races sont pires que d’autres. Les animaux qui ont un poil laineux provoquent moins de réactions.
- Donner le bain à son animal chaque semaine.
- Éliminer les poils d’animaux du sol le plus souvent possible.
- Garder l’animal hors de la chambre à coucher.

Les aliments
Certaines personnes qui souffrent d’allergies saisonnières sont sujettes à une forme particulière d’allergie à des fruits, des légumes frais ou des noix. Cette réaction est appeléesyndrome d’allergie orale. Selon le cas, l’ingestion de l’aliment ou son contact avec la bouche provoque des démangeaisons sur les lèvres, la langue, le palais et la gorge. Parfois, un gonflement des lèvres, de la langue et de la luette survient.

Une personne allergique au pollen de bouleau peut avoir des réactions allergiques lorsqu’elle mange une pomme ou une carotte crue, tandis qu’une personne allergique aupollen de l’herbe à poux peut avoir ce type de réaction en mangeant des melons, des bananes ou des concombres crus. Ces réactions croisées surviennent parce que les allergènes contenus dans ces pollens et ces aliments se ressemblent chimiquement.

Les symptômes de ce type d’allergie alimentaire demeurent habituellement légers. Ils se produisent uniquement avec des aliments crus. Il est conseillé de s’abstenir de les consommer, surtout durant la saison des allergies.

D’autres facteurs irritants peuvent aggraver les symptômes :

  • La fumée de tabac et les feux de foyer ;
  • Les parfums ;
  • La pollution de l'air ;
  • Le vent ou les courants d'air ;
  • Les écarts de température.

Mesures pour prévenir les complications

Traiter les symptômes de la rhinite allergique dès qu’ils se manifestent contribue à prévenir les complications, comme l’otite moyenne, l’asthme et la sinusite chronique.

Les traitements médicaux

Cesser l'exposition aux allergènes connus est la première étape du traitement antiallergique. Éliminer l'allergène n'est pas toujours possible, comme dans le cas des allergies au pollen.

Médicaments

Différents médicaments peuvent atténuer les symptômes de rhinite. Certains se prennent par voie orale, d’autres sont des vaporisateurs nasaux ou des gouttes pour les yeux (collyres). Si les produits vendus sans ordonnance ne fonctionnent pas, le médecin peut en prescrire d'autres qui agissent différemment.

  • Les antihistaminiques agissent en bloquant la production d'histamine, une substance qui provoque les symptômes d'allergie. Ils soulagent les éternuements, les écoulements nasaux ainsi que les picotements des yeux et de la gorge. Les antihistaminiques de première génération provoquaient de la somnolence (Benadryl®). On trouve maintenant, en vente libre dans les pharmacies, des antihistaminiques qui n’ont pas cet effet secondaire (Claritin®, Allegra®, Zyrtec®).
  • Les décongestionnants diminuent rapidement l'enflure du tissu nasal. Ils sont souvent utilisés en combinaison avec des antihistaminiques. On les trouve sous forme de sirops, de comprimés (Sudafed®, Actifed®) et de vaporisateurs nasaux (Néo-Synéphrine®). Ils contiennent de la pseudoéphédrine. Les décongestionnants topiques (sous forme de vaporisateurs) ne doivent pas être utilisés durant plus de 3 jours consécutifs, car ils peuvent causer une rhinite de rebond. Il s'agit donc d'une mesure temporaire dont il ne faut pas abuser.
  • Le rinçage des voies nasales. Le rinçage des conduits nasaux avec de l’eau salée est une méthode simple, peu coûteuse et efficace pour soulager la congestion nasale. Un bon rinçage évacue le mucus et les allergènes des conduits nasaux. Procurez-vous une solution saline disponible en pharmacie ou préparez votre solution maison avec ¼ c. à thé de sel dans 2 tasses (500 ml) d’eau tiède. Utilisez un vaporisateur ou une seringue nasale.
  • Les corticostéroïdes nasaux sont des médicaments anti-inflammatoires qui bloquent la réaction allergique (Flonase®, Nasacort®, Nasonex®). Ils sont généralement prescrits lorsque les antihistaminiques n’offrent pas de soulagement, plus souvent chez les personnes qui souffrent de rhinite persistante. Ils sont administrés directement dans le nez, à l’aide d’un vaporisateur. Ils peuvent toutefois causer une irritation des muqueuses du nez.
  • Les corticostéroïdes oraux sont parfois utilisés pour soulager les symptômes allergiques graves. Cependant, ils sont prescrits sur une courte période, car leur utilisation à long terme peut causer des effets secondaires sérieux.
  • Les antidégranulants (cromoglycate sodique) agissent en empêchant la libération d'histamine et d'autres médiateurs chimiques, initiateurs des réactions allergiques. Des produits comme Cromolyn®, Opticrom® et Nasalcrom® s'utilisent en aérosol nasal ou en gouttes pour les yeux. Particulièrement efficaces chez l'enfant et bien tolérés, ils semblent jouer un rôle préventif vis-à-vis des réactions allergiques lorsqu’ils sont prisavant l’apparition des symptômes. Ils doivent par contre être administrés plusieurs fois par jour.
  • Les antileucotriènes, des médicaments obtenus sur ordonnance (Singulair®, Accolate®), bloquent les effets des leucotriènes. Ces derniers sont produits par le système immunitaire durant une réaction allergique et contribuent à l’apparition des symptômes. Les antileucotriènes sont souvent utilisés lorsqu’un vaporisateur nasal n’est pas bien toléré.

Traitement de désensibilisation progressive

Lorsque la cause de l'allergie est bien définie et que les traitements médicamenteux ne sont pas efficaces, il est possible d'envisager un traitement de désensibilisation ou d'immunothérapie. Il consiste à injecter, sur une période de 3 à 5 ans, des doses croissantes de la substance allergène. Ce traitement n’est disponible que pour des allergènes communs, comme les pollens, les squamesde chats et de chiens, les acariens et les moisissures. Il est particulièrement efficace en cas d’allergies au pollen et aux acariens. D’après une méta-analyse rassemblant les données de 16 études cliniques, 1 personne sur 2 obtient une amélioration de ses symptômes grâce au traitement de désensibilisation, comparativement à 1 sur 4 pour un traitement placebo30.

La désensibilisation peut aussi se faire par la prise quotidienne de gouttes ou de comprimés qu’on laisse fondre sous la langue. Cette technique se nomme désensibilisation sublinguale ou SLIT (sublingual immunotherapy). Plusieurs études et méta-analyses ont constaté une diminution des symptômes par rapport à la prise d’un placebo33-39. Toutefois, aucune étude n'a comparé cette technique à l'immunothérapie à base d'injections. La désensibilisation sublinguale est couramment utilisée en Europe, mais n’est pas autorisée au Canada.

Chirurgie

Si le traitement médicamenteux est insuffisant ou en cas d'anomalies anatomiques des fosses nasales, un traitement chirurgical peut être envisagé. La chirurgie est indiquée pour la déviation de la cloison nasale, pour les polypes nasaux ou pour drainer des sinus infectés. La chirurgie sert principalement à faciliter la respiration, mais en aucun cas elle n’empêchera une allergie de se manifester.

Pour débloquer le nez d'un bébé ou d'un jeune enfant, retirer une partie du mucus en utilisant une seringue ou une poire nasale. On dépose ensuite une goutte d'eau saline tiède dans chacune des narines en plaçant l'enfant de façon à ce que la goutte coule vers le fond du nez. On redresse l'enfant aussitôt que la goutte a pénétré dans le nez.

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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Notes

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