L'herpès labial
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L'herpès labial

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1221

Herpès labialConnu sous les noms populaires de « feu sauvage » ou « bouton de fièvre », l’herpès labial se manifeste par l'apparition d’un bouquet de vésicules douloureuses, le plus souvent sur et autour des lèvres. Exceptionnellement, ces petits boutons peuvent surgir à l'intérieur du nez, sur le bord d’une oreille, sur le menton ou sur une joue.

L’herpès labial est une infection causée par un virus, le virus de l'herpès simplex de type 1 (VHS-1). Dans de rares cas, le virus de l’herpès simplex de type 2 (VHS-2) peut être en cause. Ce dernier est toutefois habituellement associé à l’herpès génital.

Il s’agit d’une affection bénigne, mais désagréable et souvent récurrente. En moyenne, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes en 7 à 10 jours.

Prévalence

L’infection au VHS-1 est très répandue. Selon la région du globe, de 50 % à 90 % de la population aurait été infectée par ce virus. La première infection survient généralement avant 20 ans, la plupart du temps durant la petite enfance, et ne cause généralement aucun symptôme. D’ailleurs, la majorité des personnes infectées n’auront jamais de symptômes, donc pas de vésicules apparentes. Le virus est dans le corps, mais reste inactif.

Selon un sondage réalisé en France en 2006 auprès de 10 263 adultes, environ 15 % des répondants ont affirmé avoir eu au moins une poussée d’herpès labial durant l’année précédente1. D’autres études montrent qu’environ 30 % des adultes souffrent occasionnellement d’herpès labial3.

Mode de transmission

Une fois que l’on est infecté par le VHS-1, le virus persiste toute la vie dans le corps, sans pour autant causer de symptômes permanents. On dit que les personnes qui ont été infectées par ce virus en sont porteuses. Le virus se tapit dans les ganglions nerveux, situés à la base du crâne (ganglion du nerf trijumeau, notamment).

De temps à autre, pour diverses raisons (fatigue, fièvre, exposition au soleil...), le virus se « réveille » et déclenche un bouton d’herpès, situé toujours dans la même région. La fréquence de ces poussées est très variable d’une personne à l’autre. Pour des raisons qu’on ignore encore, certaines personnes n’auront pas de récidives. Au contraire, d’autres en auront quelques-unes ou plusieurs par année.

L’herpès labial est contagieux pour les personnes qui n’ont jamais été infectées par le virus, particulièrement pour celles qui ont un système immunitaire affaibli. Lorsque des lésions apparaissent de nouveau, cela ne signifie pas qu’il s’agit d’une nouvelle infection. Par conséquent, les réactivations du virus sont sans lien avec un contact récent avec une personne infectée.

Transmission d’une personne à une autre

Ce virus est très contagieux. La période d’incubation est comprise entre 1 et 6 jours.

  • Période la plus à risque. Elle survient lorsque les vésicules sont éclatées. La transmission se fait alors par contact direct avec les vésicules ou avec des objets contaminés (ustensiles, serviettes, etc.) ou encore par la salive. Le liquide contenu dans les vésicules contient des virus qui peuvent pénétrer dans la muqueuse buccale et infecter une nouvelle personne. Les lésions sont contagieuses tant qu’elles ne se sont pas complètement asséchées.
  • Le virus peut aussi se transmettre par la salive en l’absence de symptômes, mais cela est plus rare. En effet, certaines phases de réactivation du virus se produisent sans provoquer de lésions sur les lèvres. Il peut même arriver qu’une personne contracte l’herpès labial d’une personne qui ignore être porteuse du virus.
  • Chez les adultes, les baisers ainsi que les contacts sexuels oraux/génitaux sont les principales voies de transmission. Ainsi, l’herpès labial peut causer un herpès génital, et inversement.

Transmission chez une même personne

  • Rarement, le virus peut se transmettre des lèvres à d’autres parties du corps si les doigts touchent aux lésions, puis aux muqueuses des yeux (conjonctivite ou ulcère de la cornée), à l’intérieur de la bouche (gingivo-stomatite herpétique), au nez, et aux organes génitaux (herpès génital). Il arrive aussi que des lésions apparaissent sur les doigts.

Conséquences

Gênantes, les lésions d’herpès peuvent survenir au moment le moins approprié. Elles n’ont pas de conséquences importantes pour la santé, hormis pour les personnes qui ont un système immunitaire déficient (par exemple, en raison de la prise de médicaments, du sida ou de toute autre maladie qui affaiblit le système immunitaire). Chez ces personnes et chez les jeunes enfants, l’infection par le VHS-1 peut entraîner de graves complications.

Quand consulter?

  • En cas de lésions qui ne guérissent pas en 1 à 2 semaines.
  • En cas de fièvre ou de symptômes très intenses durant une poussée d’herpès.
  • Si les récidives sont fréquentes.
  • En cas de maladie qui affecte le système immunitaire.
  • Si les yeux deviennent sensibles à la lumière durant ou après une poussée, ce qui peut être le signe que l’infection a gagné les yeux.

Les symptômes de l'herpès labial

Symptômes de l’herpès labial

Première crise d’herpès labial

  • La plupart du temps (90 % des cas) : aucun symptôme;
  • S’il y a des symptômes, ceux-ci sont souvent prononcés, surtout chez le jeune enfant. Les lèvres et toute la muqueuse de la bouche peuvent être atteintes, au point où l’enfant peut avoir de la difficulté à avaler. On parle de gingivo-stomatie aiguë. Souvent, une forte fièvre est présente. La guérison spontanée des lésions peut prendre jusqu’à 14 jours.

Récurrences

Les récurrences correspondent à la réactivation du virus, qui provoque l’apparition d’un bouton d’herpès sur la lèvre.

  • Les récurrences sont souvent précédées des symptômes suivants : unpicotement, des démangeaisons, une sensation de brûlure, de gonflement ou un engourdissement sur le bord des lèvres. Un malaise général (fatigue, fièvre) peut survenir;
  • De quelques heures à 1 jour plus tard, un ensemble de petites vésicules rougeset douloureuses apparaissent. Remplies de liquide, elles finissent par éclater, puis elles forment une croûte.

Les personnes à risque et les facteurs de risque de l'herpès labial

Personnes à risque

  • Les personnes porteuses du virus de l’herpès simplex de type 1 (la majorité des adultes);
  • Les personnes ayant un déficit immunitaire sont plus sujettes à des récurrences fréquentes et à des poussées prolongées d’herpès. Il s’agit notamment des personnes infectées par le VIH/sida, ou qui suivent un traitement pour un cancer ou une maladie auto-immune (traitement immunosuppresseur).

Facteurs de risque 

Une fois que le virus a été contracté, différents facteurs contribuent aux récidives de symptômes :

  • L’anxiété, le stress et la fatigue ;
  • Une élévation de température, à la suite d’une fièvre ou de l’exposition au soleil ;
  • Des lèvres sèches ;
  • Une grippe, un rhume ou une autre maladie infectieuse ;
  • Des traumatismes locaux (un traitement dentaire, un traitement esthétique au visage, une coupure, une gerçure) ;
  • Chez la femme, les menstruations ;
  • Une mauvaise alimentation ;
  • La prise de cortisone.

La prévention de l'herpès labial

Peut-on prévenir?

Puisque l’infection au VHS-1 est fort répandue et se transmet surtout durant l’enfance, il est très difficile de la prévenir. Néanmoins, on peut adopter les mesures de précaution suivantes.

Mesures de précaution contre l’herpès labial

  • Éviter d'embrasser quelqu'un qui a une éruption d'herpès labial, tant que les vésicules ne sont pas complètement sèches. Le liquide à l’intérieur des vésicules contient des virus.
  • Éviter d’utiliser des ustensiles ou des objets pouvant avoir été en contact direct avec la salive ou la bouche d’une personne infectée, surtout durant une poussée d’herpès.
  • Éviter les contacts oraux/génitaux durant une éruption d'herpès labial ou génital chez son partenaire. Le virus de l’herpès simplex de type 2 (à l’origine de l’herpès génital) peut causer l’herpès labial.

Mesures pour prévenir les récidives chez une personne infectée

Déterminer les facteurs déclencheurs. D’abord, tenter de découvrir les circonstances qui contribuent aux récidives. Essayer de les éviter autant que possible (le stress, certains médicaments, etc.). L’exposition au soleil est un facteur de récidive commun à plusieurs personnes. Dans pareil cas, appliquer un baume protecteur contre le soleil sur vos lèvres (FPS 15 ou plus), l’hiver comme l’été. Cette mesure est encore plus importante en haute altitude et dans les régions tropicales. On doit aussi hydrater ses lèvres à l’aide d’un baume hydratant. Des lèvres sèches et craquelées offrent en effet un terrain propice à l’apparition des lésions.

Renforcer son système immunitaire. Les experts sont d’avis que le contrôle d’une infection au virus de l’herpès repose en grande partie sur une immunité vigoureuse. Un système immunitaire fragile ou déficient contribue aux récidives. Quelques facteurs primordiaux :

  • une alimentation saine (voir le dossier Nutrition);
  • un bon sommeil;
  • de l’activité physique.

Consulter la fiche Renforcer son système immunitaire pour un aperçu plus détaillé des approches.

Prendre des médicaments antiviraux. Le médecin peut prescrire à titre préventif des antiviraux en comprimés dans les cas plus graves : éruptions importantes et fréquentes, personnes ayant un déficit immunitaire ou atteintes du sida. Cela peut aider à réduire la fréquence des récidives.

Les traitements médicaux de l'herpès labialHerpès labial

Il n'existe aucun traitement médical qui élimine définitivement ce virus du corps.

Puisque les symptômes disparaissent d’eux-mêmes en 7 à 10 jours, la plupart des personnes choisissent de ne pas les traiter avec des médicaments.

Certains traitements permettent toutefois de soulager les symptômes et d’en réduire légèrement ladurée :

  • Paracétamol (Doliprane®, Efferalgan®...) permet de soulager les douleurs ;
  • Crème au penciclovir (Denavir®) au Canada. Appliquée toutes les 2 heures (sauf durant le sommeil), une crème au penciclovir concentrée à 1 % accélère légèrement la guérison. Elle s’obtient sur ordonnance. D’après une étude, la guérison survient en 4,8 jours avec le pencyclovir plutôt qu’en 5,5 jours avec un placebo20. Il est toujours mieux de procéder à l’application dès l’apparition des symptômes. Cette crème conserve tout de même une certaine efficacité, même si les lésions sont présentes depuis quelques jours;
  • Crème à l’aciclovir (Zovirax®). Elle est appliquée sur le bouton de fièvre, de 4 à 5 fois par jour, pendant 5 jours, pour réduire la durée de la poussée22. La crème est plus efficace lorsqu’elle est appliquée le plus tôt possible, dès les signes précurseurs;
  • Crème de docosanol au Canada. Dès l’apparition des symptômes, l’application d’une crème de docosanol à 10 % sur la lésion empêche la multiplication du virus. Elle s’applique 5 fois par jour jusqu’à ce que la lésion soit guérie, pour une durée maximale de 10 jours. Selon un essai clinique, la crème de docosanol accélère la guérison de 18 heures, en moyenne (guérison en 4 jours plutôt que 4,8 jours avec le placebo)21.

Traitements oraux. Ces médicaments sont plus efficaces lorsqu’ils sont consommés dès l’apparition des premiers symptômes :

  • Famciclovir. Il s’agit d’un traitement sur ordonnance d’une journée, qui se prend en 2 doses. Selon une étude, la durée moyenne des lésions a été de 4 jours au lieu de 6,2 jours pour le groupe placebo2;
  • Aciclovir (200 mg de 3 à 5 fois par jour) : accélère la guérison s’il est pris tôt, dès les premiers signes;
  • Valaciclovir : 2 essais cliniques récents ont montré que l’administration orale de 2 g de valaciclovir en 24 heures réduisait la durée de la crise et des douleurs d’environ 1 jour23.

Que faire lorsqu’une poussée survient?

  • Ne pas toucher les lésions, sous peine de diffuser le virus ailleurs sur le corps et de retarder la cicatrisation. Si on les touche, se laver les mains immédiatement après.
  • Ne pas partager de verres, de brosse à dents, de rasoir ou de serviettes afin de ne pas transmettre le virus.
  • Éviter les contacts intimes, baisers et rapports sexuels oraux/génitaux, durant toute la durée de la poussée.
  • Éviter les contacts avec les enfants, avec les personnes qui font de l’eczéma et avec les personnes dont le système immunitaire est affaibli (par un ansplantation d’organe, par exemple).

Mesures contre la douleur

  • Appliquer de la glace (des cubes de glace dans une serviette humide) sur les lésions durant quelques minutes, plusieurs fois par jour.
  • Garder les lèvres bien hydratées.

Références

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