Le nom « maladie pulmonaire obstructive chronique » ou BPCO désigne un ensemble de problèmes respiratoiresgraves et irréversibles. Les principaux sont la bronchite chroniqueet l’emphysème. Les symptômes débutent rarement avant la cinquantaine.
Les personnes atteintes de BPCO toussent beaucoup et sont facilement essoufflées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les activités quotidiennes deviennent plus pénibles. Celles-ci doivent être réorganisées en fonction de l’énergie et du souffle disponibles.
Le tabagisme de longue date est responsable de 80 % à 90 % des cas de BPCO. Environ 1 fumeur sur 5 développe une BPCO. L’exposition à la fumée secondaireet à des polluants aériens peut aussi y contribuer. Parfois, la cause est inexpliquée.
Types
Souvent, on retrouve des caractéristiques à la fois de bronchite chronique et d’emphysème chez une même personne (voir schéma):
- Bronchite chronique. Elle représente 85 % des cas de BPCO. Une bronchite est dite chronique lorsque la toux a été présente au moins 3 mois par année, durant 2 années consécutives, et qu’il n’y a pas d’autre problème pulmonaire (fibrose kystique, tuberculose, etc.).
La paroi des bronches produit du mucus en abondance. De plus, les bronches sont constamment en proie à des réactions inflammatoires, car elles deviennent « colonisées » par des bactéries. Cette colonisation n’est pas considérée comme une infection, au sens où on l’entend habituellement. Par contre, normalement, les bronches sont stériles, c’est-à-dire qu’aucune bactérie et aucun virus ou autre micro-organisme ne s’y trouve.- Emphysème. Les alvéoles des poumons perdent de leur élasticité, se déforment peu à peu ou se rompent. Lorsque les alvéoles sont détruites ou endommagées, les échanges d’oxygène et de dioxyde de carbone deviennent moins efficaces. De plus, les parois des bronches se ferment à l’expiration par manque de soutien de la part des tissus environnants. Cette fermeture des bronches à l’expiration ne fait pas que gêner le passage de l’air. Elle provoque aussi la séquestration d’une quantité anormale d’air dans les poumons.
Mieux comprendre la BPCO
Normalement, l’inspiration est un phénomène actif et l’expiration un phénomène passif. Lorsqu’il y a obstruction des bronches, comme c’est le cas dans la BPCO, l’effort pour respirer augmente beaucoup, car l’expiration est forcée de devenir active. La sensation ressemble à celle ressentie lors d’un effort physique important. L’obstruction dont il est question survient donc à l’expiration et non à l’inspiration.
Dans le cas de la bronchite chronique, le calibre des bronches est diminué par l’inflammation, les sécrétions, et parfois des spasmes des muscles situés dans la paroi des bronches. Dans le cas de l’emphysème, les bronches s’affaissent et perdent de leur élasticité. Les alvéoles deviennent anormalement dilatées; elles sont alors moins efficaces pour réaliser les échanges gazeux.
Les poumons d’une personne atteinte de bronchite chronique ou d’emphysème en viennent à contenir beaucoup plus d’air que la normale. Cependant, cet air n’est pas de qualité : il est peu utile au corps parce qu’il contient peu d’oxygène et est stagnant. Le rôle des poumons est de réaliser des échanges gazeux. À chaque respiration, les poumons absorbent de l’oxygène et éliminent du gaz carbonique (CO2). Chez une personne atteinte de BPCO, il y a dans les poumons de l’air « prisonnier », qui ne participe pas à ces échanges gazeux.
De plus en plus fréquentes
Au Canada, les maladies pulmonaires obstructives chroniques constituent la 4e cause de décèsaprès le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux26. Les experts prévoient qu'en 2013, elles figureront au 3e rang des causes de décès. La BPCO mène peu à peu à l’insuffisance cardiaque en surchargeant le coeur, qui doit propulser le sang à travers les poumons malades. Chez les fumeurs, la BPCO augmente le risque de cancer du poumon.
Environ 6 % des Canadiens âgés de 55 ans à 64 ans en souffrent, et 7 % des 65 ans à 74 ans1.
Actuellement, la bronchite chronique et l'emphysème touchent autant les hommes que les femmes.
Évolution
Avant même que les premiers symptômes apparaissent (la toux, habituellement), des dommages aux poumons sont déjà bien installés et irréversibles. À ce stade, cesser de s’exposer aux irritants, comme la fumée du tabac, est encore très profitable. On ralentit alors la progression de la maladie.
Avec le temps, la toux devient plus fréquente, de même que les rhumes et les bronchites aiguës. Les expectorations sont plus abondantes. La respiration devient de plus en plus difficile lors d’efforts importants. La personne a tendance à devenir plus sédentaire. À un certain stade, la maladie provoque l’essoufflement au moindre effort physique, et ensuite, même au repos. Les symptômes s’exacerbent en période de smog, lors d’infections normalement banales ou d’exposition à des substances irritantes pour les voies respiratoires. L'hospitalisation est parfois nécessaire.
Il est important de bien traiter les crises d’exacerbation des symptômes, qui risquent d’augmenter la destruction des fragiles tissus pulmonaires.
L’épuisement, la souffrance psychologique et l’isolement sont des difficultés fréquemment rencontrées par les personnes atteintes de cette maladie invalidante. Un amaigrissement peut survenir au stade avancé de la maladie, car le travail respiratoire est tel qu’il se compare à la pratique d’un effort physique important et constant.
Actuellement, les médecins s'inquiètent du fait que la BPCO est souvent diagnostiquée trop tardivement, limitant ainsi l'efficacité des traitements.
Les symptômes de la bronchite chronique et emphysème (BPCO)
Bronchite chronique
- Une toux grasse accentuée au lever et au coucher, communément appelée « toux du fumeur ». Le fait de changer de position fait bouger les sécrétions, ce qui stimule la toux ;
- Des expectorations de mucus blanchâtre ;
- Parfois, des vomissements ou des étourdissements, causés par la toux ;
- Des infections respiratoires fréquentes. À ce stade, le mucus devient jaunâtre ou verdâtre ;
- À un stade avancé de la maladie, un souffle court, un gonflement des jambes et un bleuissement de la peau et des lèvres.
Emphysème
- Un souffle court et une sensation d’essoufflement qui empire graduellement ;
- Une respiration sifflante ;
- Une sensation d'oppression dans la poitrine ;
- Un amaigrissement important.
Bronchite chronique et emphysème (BPCO) - Personnes et facteurs de risque
Personnes à risque
- Les personnes qui ont eu plusieurs infections aux poumons (par exemple, la pneumonie et la tuberculose) durant leur enfance ;
- Les personnes qui, pour des raisons génétiques, ont une carence en alpha 1-antitrypsine sont sujettes à faire de l’emphysème à un très jeune âge. L’alpha 1-antitrypsine est une protéine produite par le foie qui neutralise des substances normalement présentes dans les poumons, retrouvées en quantité plus importante lors d’infections. Ces substances peuvent détruire les tissus pulmonaires. Cette carence mène à l'emphysème à un âge précoce ;
- Les personnes atteintes de brûlures d’estomac de façon fréquente (reflux gastro-oesophagien). L’acide de l’estomac qui remonte dans l’oesophage peut être aspiré dans les poumons en quantité minime et provoquer des pneumonies. De plus, les bronches des gens qui ont du reflux ont des diamètres d’ouverture généralement plus petits que la normale (en raison d’une stimulation excessive du nerf vague), ce qui contribue aussi aux troubles respiratoires ;
- Les personnes dont un proche parent a souffert de bronchite chronique ou d'emphysème.
Être asthmatique accroît-il le risque?
Le sujet a longtemps été débattu. De nos jours, la plupart des experts estiment que l’asthme n’est pas relié à la BPCO. Toutefois, un individu peut être atteint à la fois d’asthme et de BPCO.Facteurs de risque
- Le tabagisme durant plusieurs années : il s’agit du plus important facteur de risque ;
- L'exposition à la fumée secondaire ;
- L'exposition à un environnement dont l'air est chargé de poussières ou de gaz toxiques (mines, fonderies, usines textiles, cimenteries, etc.).
La prévention de la bronchite chronique et emphysème (BPCO)
Mesures préventives de base
- Ne pas fumer. Consulter notre fiche Tabagisme pour connaître différents moyens d’abandonner la cigarette ;
- Éviter, dans la mesure du possible, de s'exposer fréquemment à la fumée secondaire du tabac ou à une atmosphère chargée de poussières ou de gaz toxiques.
Mesure de dépistage précoce
Il est possible de détecter une BPCO débutante avant même qu’elle n’entraîne des symptômes, grâce à des tests de spirométrie. Il s’agit d’un ensemble de mesures de la capacité des poumons (par exemple, les volumes et les débits d’air qui circulent dans les poumons à l’inspiration et à l’expiration), réalisées à l’aide d’un spiromètre. Pour le patient, il suffit de souffler dans un petit appareil électronique muni d’un embout.
La spirométrie est utilisée depuis plusieurs années dans le diagnostic de l’asthme et de la BPCO. Son usage en dépistage a été découvert plus récemment. Cet examen est effectué sur ordonnance du médecin, dans une clinique ou un hôpital. Des médecins le recommandent aux fumeurs âgés de 40 ans et plus, pour dépister le plus tôt possible une maladie pulmonaire et limiter son aggravation.
Les traitements médicaux de la bronchite chronique et emphysème (BPCO)
Il n'existe aucun traitement curatif contre la bronchite chronique ou l'emphysème. Tout de même, il est possible d’améliorer le bien-être de la personne malade et de ralentir la progression de sa maladie.
Avec l'arrêt du tabagisme et un bon suivi médical, si la maladie n'est pas trop avancée, il peut être possible de reprendre des activités autrefois délaissées en raison de l’essoufflement.
Arrêt du tabagisme
L’arrêt du tabagisme est la mesure la plus importante et aussi la plus négligée. Il s’agit de la première intervention à entreprendre dans les plus brefs délais pour améliorer la qualité de vie. Chez les fumeurs, la dégradation des capacités respiratoires se fait en moyenne de 3 à 4 fois plus vite que celle observée avec le vieillissement normal des poumons. Une personne qui cesse de fumer revient à un rythme de dégradation normal.
Adaptation et suivi
De nombreux hôpitaux possèdent des cliniques spécialisées en BPCO ou des centres d’enseignement sur la BPCO (voir les Sites d’intérêt). Les services peuvent inclure des conseils nutritionnels, de la physiothérapie, de l’ergothérapie, de l’aide pour cesser de fumer, etc. On y apprend à se familiariser avec la médication et les exercices de réadaptation respiratoire. L’efficacité des traitements repose en grande partie sur l’implication de la personne atteinte. Lesuivi médical est aussi très important. Lorsque les symptômes s’exacerbent, il est conseillé de revoir son médecin.
Médicaments
Bronchodilatateurs. Afin de traiter le souffle court, le médecin prescrit généralement des bronchodilatateurs sous forme d’inhalateurs (les pompes). Il en existe plusieurs types, comme les agonistes-bêta2 et les anticholinergiques. Parmi les agonistes-bêta2, on trouve le salbutamol (Ventolin®) et la terbutaline (Bricanyl®), à courte durée d’action (4 à 6 heures), et le formotérol (Oxeze®) et le salmétérol (Serevent®), à longue durée d’action (12 heures). Les anticholinergiques comprennent le bromure d’ipratropium (Atrovent®), avec un effet de courte durée, et le tiotropium (Spiriva®), qui ne se prend qu’une seule fois par jour. Certains inhalateurs ont un effet rapide et agissent en quelques minutes, d’autres prennent un peu plus de temps avant d’agir.
D’autres bronchodilatateurs s’utilisent sous forme de comprimés, comme les xanthines. Ils sont moins utilisés que les inhalateurs, mais le sont parfois en combinaison avec ceux-ci.
Ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables. Par exemple, les agonistes-bêta-2 provoquent parfois des tremblements et une accélération du rythme cardiaque.
Inhibiteur de la phosphodiestérase de type 4 (IPDE-4). Un nouveau médicament, le roflumilast (Daxas®), a été approuvé par Santé Canada en décembre 2010 pour traiter la BPCO, en complément aux bronchodilatateurs. Il peut réduire légèrement le nombre de crises d’exacerbation des symptômes. Il agirait en contrant l’inflammation présente dans les bronches.
Corticostéroïdes. Les corticostéroïdes sont surtout utilisés lorsque la maladie est à un stade modéré ou avancé pour prévenir ou traiter les périodes d’exacerbation des symptômes(provoquées, par exemple, par la pollution de l’air ou une infection des voies respiratoires). Ils facilitent la respiration en réduisant l'inflammation présente dans les voies respiratoires. Ils sont généralement pris à petites doses sous forme d’inhalateurs, sur une base régulière (par exemple, Flovent® et Pulmicort®). Certaines préparations sont combinées à un bronchodilatateur (par exemple, Advair® et Symbicor®). Les corticostéroïdes inhalés peuvent avoir des effets secondaires, comme une voix rauque et une surinfection de la gorge par des champignons.
Des corticostéroïdes sous forme de comprimés peuvent être administrés ponctuellement. L’usage prolongé de corticostéroïdes par voie orale est déconseillé en raison de leurs effets indésirables encore plus importants (fragilisation des os, risque accru d’hypertension et de cataractes, etc.).
Antibiotiques. La moindre infection des voies respiratoires (grippe, bronchite aiguë, pneumonie) sera rapidement soignée, généralement à l'aide d'antibiotiques et de cortisone en comprimés, afin d'éviter une exacerbation qui pourrait mener à une situation d'urgence vitale, par exemple dedétresse respiratoire.
Remarque. Il a été démontré que l’utilisation des bronchodilatateurs à longue action et des corticostéroïdes inhalés réduit la fréquence des crises d’exacerbation de la bronchite chronique.
On conseille généralement aux patients de recevoir un vaccin contre la grippe chaque année, ainsi qu’un vaccin contre les infections à pneumocoques. Ces infections peuvent être responsables de pneumonies graves.
Réadaptation respiratoire et exercice physique
La gêne respiratoire peut entraîner la personne malade à mener une vie sédentaire, ce qui a pour effet d'affaiblir toute la musculature et d’accroître l’essoufflement. Un réapprentissage progressif de l'effort physique permet d'améliorer sensiblement la qualité de vie. Les exercices qui font travailler les muscles du thorax sont particulièrement bénéfiques. Obtenir les conseils d’un professionnel de la santé.
Oxygénothérapie
En cas de détresse respiratoire aiguë, on aura recours à de l'oxygène. Par ailleurs, l'oxygénothérapie de longue durée est indiquée lorsque les fonctions respiratoires sont si détériorées que le taux d’oxygène dans le sang est constamment trop bas. Elle est administrée quotidiennement à domicile grâce à des équipements mobiles, a pour effet de diminuer les conséquences de l'insuffisance respiratoire sur le coeur et d’apporter un meilleur confort. Pour être efficace, l’oxygénothérapie doit être utilisée 16 heures sur 24.
Chirurgie
Il est possible de corriger certains effets néfastes de la distension du poumon causée par l'emphysème en réduisant chirurgicalement le volume de cet organe. Les médecins recourent à cette pratique de façon exceptionnelle.
Conseils pour un meilleur confort au quotidien :
- Certaines façons de respirer et certaines positions du corps facilitent le passage de l’air dans les poumons. Informez-vous auprès des professionnels de la santé qui s’occupent de vous ;
- Pour mieux dégager le mucus des voies respiratoires, buvez beaucoup d’eau et d’autres boissons. Utilisez un humidificateur dans la maison si l’air est sec ;
- Une alimentation saine aide à garder une bonne force physique. On suggère de prendre plusieurs petits repas par jour plutôt que 3 repas. En cas de poids insuffisant ou si l’alimentation est déficiente, il peut être approprié de prendre des suppléments de multivitamines et minéraux. Consultez une diététiste au besoin ;
- En cas de surpoids, perdre du poids diminue l’essoufflement.
Références
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