La gastro-entérite
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La gastro-entérite

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1179

gastro La gastro-entérite est une infection du système digestif qui cause nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Dans la majorité des cas, elle est de courte durée. Les symptômes surviennent rapidement et disparaissent généralement au bout de 1 à 3 jours.

La gastro-entérite a de multiples causes. Il peut s’agir de différents virusbactéries ou autres micro-organismes (comme les amibes) qui se transmettent principalement par les mains, l’eau et les aliments contaminés. L’intensité et la durée des symptômes varient selon la cause. Les gastro-entérites virales sont de loin les plus fréquentes (plus des deux tiers des cas).

De nombreux virus peuvent être en cause. Chez les adultes, les norovirus (ou calicivirus) sont reconnus comme les agents les plus souvent impliqués dans les flambées épidémiques de gastro-entérite virale. Le plus connu d’entre eux est le virus de Norwalk, identifié pour la première fois en  1968 dans une école de Norwalk aux États-Unis, lors d'une épidémie de gastro-entérite. Quant au rotavirus, c’est le type de virus le plus fréquemment coupable de gastro-entérites chez les jeunes enfants (plus de la moitié des cas).

Il y a aussi des gastro-entérites qui sont causées par des bactéries comme la Salmonelle, le Campylobacter, le Shigella, E.coli, Vibrio, Yersinia et le Clostridium difficile. Des parasites peuvent aussi être en cause comme des amibes, le Giardia et le Cryptosporidium.

La diarrhée du voyageur peut se rencontrer chez environ la moitié des visiteurs qui se rendent en Asie (hors Singapour), le continent africain (sauf l’afrique du sud) et en amérique centrale et du sud. Elle est causée par l’eau ou des aliments contaminés. Le plus fréquemment par la bactérie E Coli, puis la Salmonelle, le Campylobacter et le Shigella. Elle survient de 4 à 14 jours après l’arrivée. Elle dure en général de 1 à 5 jours.

On estime qu’environ un cas de gastroentérite sur cinq est causé par une intoxication alimentaire bactérienne. Trois mécanismes peuvent être à l’œuvre :

  • Ingestion d’aliments contaminés par une toxine. Certaines bactéries (staphylocoque, B Cereus) produisent une toxine dans les aliments, avant qu’ils soient consommés. Cette toxine résiste à la chaleur. La période d’incubation est de 1 à 6 heures et la maladie dure environ 24 heures.
  • Ingestion d’aliments contaminés par des bactéries qui produisent une toxine une fois qu’ils sont rendus dans l’intestin (C Perfringens, E Coli toxinogène).
  • Ingestion d’aliments contaminés par une bactérie qui peut pénétrer dans la paroi de l’intestin et qui cause une diarrhée inflammatoire (E Coli entérohémorragique, Salmonelle, Shigelle, Vibrio)

Certains antibiotiques peuvent causer une gastroentérite à Clostridium Difficile. Cette gastroentérite peut être très sévère et mortelle, surtout chez les personnes âgées ou affaiblies par une maladie. C’est une des raisons pour laquelle il ne faut pas prendre des antibiotiques sans raison valable.

Prévalence

Chaque année, des épidémies de gastro-entérite touchent des millions de personnes dans le monde, surtout des enfants. Au Canada, comme en Europe ou aux États-Unis, il y a recrudescence de gastro-entérites virales durant l’hiver. Le novovirus cause la majorité des épidémies de gastroentérite à tout âge. Elle cause de sévères vomissements et duren de 12 à 60 heures. Quant aux gastro-entérites bactériennes, elles surviennent en toute saison, mais elles sont nettement moins fréquentes que les gastro-entérites virales dans les pays industrialisés.

Plusieurs études menées au Canada ont constaté que, en moyenne, les Canadiens souffraient de 1,3  gastro-entérite par an9,10, d’intensité plus ou moins importante.

Selon les études, on estime que de 1 enfant de moins de 5 ans sur 200 à 1 enfant sur 80 est hospitalisé chaque année dans les pays développés pour une gastro-entérite à rotavirus. Au Québec, 2 000 à 2 500 hospitalisations par an sont liées à cette maladie.

Mode de transmission

La gastro-entérite se contracte par l’une ou l’autre des deux voies suivantes :

Par intoxication alimentaire (gastro-entérites bactériennes surtout). La consommation d’aliments ou d'eau contaminés par des germes peut causer une gastro-entérite. Les aliments qui en véhiculent le plus souvent sont, par ordre d’importance, les fruits de mer, les fruits et les légumes mal lavés, la volaille, le boeuf et les oeufs1.

Par contact avec une personne ou un objet contaminés (gastro-entérites virales surtout). C’est la voie dite « oro-fécale ». On peut contracter la maladie si, après avoir touché une personne contagieuse ou des objets ou surfaces contaminés, on porte les mains au visage ou on prépare un repas sans s’être bien lavé les mains. Une personne atteinte est contagieuse à partir du moment où les symptômes commencent et jusqu’à environ 48 heures après leur disparition.

Quelques aliments pouvant causer des intoxications alimentaires

  • Du boeuf haché insuffisamment cuit, contaminé par la bactérie E. coli 0157:H7. Ce type d’intoxication porte le nom de maladie du hamburger ou syndrome du barbecue.
  • Des huîtres fraîches contaminées par la bactérie Vibrio vulnificus.
  • Des légumes à feuilles vertes contaminés par la bactérie E. coli 0157:H7. En 2006, aux États-Unis et au Canada, près de 200 personnes ont été intoxiquées après avoir consommé des épinards crus préemballés, contaminés par cette bactérie2.
  • Des oeufs contaminés par la bactérie Salmonella. Voir notre fiche Salmonellose.
  • De l’eau ou de la nourriture contaminée par le virus de Norwalk.
  • Des fruits contaminés par la bactérie E. coli entérotoxinogène (ETEC) dans un pays où les conditions sanitaires sont déficientes.
  • Des champignons vénéneux

L’hygiène dans la chaîne alimentaire

Les vaches, les cochons, la volaille, les poissons et les crustacés sont porteurs de bactéries, de virus et de parasites. Les mesures d'hygiène et les inspections mises en oeuvre par l'industrie agroalimentaire permettent d'éliminer une bonne partie de ces germes. Mais le consommateur est aussi un maillon très important de la chaîne, car les étapes de préparation et de cuisson des aliments contribuent aussi à éliminer les germes. Le fait de recongeler un produit décongelé ou de briser la chaîne de froid à l’une ou l’autre des étapes peut, par exemple, provoquer la croissance des micro-organismes nocifs.

Complications possibles

Bien que généralement anodine dans les pays industrialisés, la gastro-entérite s’avère souvent mortelle dans plusieurs régions du monde (1,5 à 2,5 millions de morts par an des suites d’une diarrhée aiguë11). En particulier, le rotavirus est particulièrement sévère, cause très souvent de la déshydratation. Elle affecte particulièrement les jeunes enfants et cause 500,000 décès par années dans le monde. Si elle n’est pas prise en charge correctement, elle peut avoir de graves conséquences chez les personnes de constitution fragile (par exemple les nourrissons, les jeunes enfants et les personnes malades ou âgées) en raison de la déshydratation qu'elle entraîne.

La déshydratation survient lorsque le corps perd trop de liquide et de sels minéraux, essentiels au fonctionnement de l’organisme. Un enfant peut se déshydrater très gravement après seulement 1 jour ou 2 de diarrhée.

À noter que dans de très rares cas, des intoxications graves, particulièrement les toxi-infections à la bactérie E. coli, peuvent causer des dommages aux reins. Ces intoxications débutent par des symptômes courants de gastro-entérite – comme la diarrhée -, mais peuvent dégénérer et entraîner la mort. La gastroentérite (colite) à C Difficile peut aussi être très grave et est parfois mortelle.

Quand consulter?

Il faut consulter un médecin dans les plus brefs délais si l’un ou l’autre des symptômes suivants se manifeste.

Chez le nourrisson :

  • Des signes de déshydratation : une soif importante et des couches sèches, les yeux cernés et comme « enfoncés » dans les orbites, la bouche sèche, l’absence de larmes, les fontanelles plus marquées que d’habitude.
  • Du sang dans les selles, qui peut être rouge ou noir.
  • Une léthargie ou un sommeil excessif (il est difficile de réveiller le bébé).
  • Des vomissements depuis plusieurs heures.
  • Une fièvre supérieure à 38,5 °C (101,3 °F).
  • Une respiration rapide, haletante.

Chez l’adulte :

Remarque. La diarrhée et les vomissements peuvent nuire à l'absorption des médicaments, ce qui peut les rendre moins efficaces. C’est également le cas pour la pilule contraceptive. Dans le doute, consulter un médecin.

  • Des vomissements ou de la diarrhée qui mènent à des symptômes de déshydratation, et qu'on n’arrive pas à contrecarrer avec une solution de réhydratation (voir plus bas).
  • L’incapacité d’uriner durant plus de 12 heures.
  • Vomir du sang ou avoir du sang dans les selles.
  • De fortes douleurs abdominales durant plus de 2 heures.
  • Une fièvre de 40 °C (104 °F) ou plus.

Les symptômes de la gastro-entérite

Chez les adultes en santé, les symptômes de la gastro-entérite durent généralement de 1 à 3 jours. Exceptionnellement, ils peuvent persister jusqu'à 7 jours. L’intensité des symptômes varie selon la cause, les gastro-entérites bactériennes étant plus graves que les gastro-entérites virales.

Symptômes de gastro-entérite

  • Une perte d'appétit.
  • Des crampes abdominales.
  • Des nausées et des vomissements qui apparaissent brutalement.
  • Une diarrhée très aqueuse.
  • Une légère fièvre (38 °C ou 101 °F).
  • Des maux de tête.
  • De la fatigue.

Signes de déshydratation

  • Une sécheresse de la bouche et de la peau.
  • Des envies d’uriner moins fréquentes et une urine plus foncée que d'habitude.
  • De l’irritabilité.
  • Des crampes musculaires.
  • Une perte de poids et d'appétit.
  • Une faiblesse.
  • Des yeux creux.
  • Un état de choc et un évanouissement.

Les personnes à risque et les facteurs de risque de la gastro-entérite

Les personnes à risque

  • Les jeunes enfants (de 6 mois à 3 ans), surtout ceux qui fréquentent les garderies ou les crèches en raison de la multiplication des contacts. Ils sont particulièrement à risque parce que leur système immunitaire est immature et qu’ils portent tout à leur bouche. En moyenne, un enfant de moins de 5 ans souffre de diarrhée 2,2 fois par an dans les pays industrialisés11. Le personnel des garderies est conséquemment aussi plus à risque.
  • Les personnes âgées, surtout celles qui vivent en résidence, parce que leur système immunitaire s’affaiblit avec l'âge.
  • Les personnes qui vivent ou travaillent en milieu clos (hôpital, avion, croisière, camp de vacances, etc.). La moitié d’entre elles serait susceptible de contracter la gastro-entérite lorsqu’une épidémie éclate.
  • Les gens qui voyagent en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
  • Les personnes ayant un système immunitaire affaibli par une maladie ou par desmédicaments immunosuppresseurs, comme les médicaments antirejet pour les patients greffés, certains médicaments anti-arthritiques, la cortisone ou des antibiotiques puissants qui déséquilibrent la flore intestinale.

Les facteurs de risque

Ne pas respecter les mesures d’hygiène décrites dans la section Prévention de la gastro-entérite.

La prévention de la gastro-entérite

Mesures préventives de base

Pour prévenir la contamination de personne à personne

  • Se laver les mains et laver celles de son enfant régulièrement à l'eau et au savon (surtout avant de manger, avant de préparer les repas, après être allé aux toilettes et après avoir changé une couche).
  • Bien laver les vêtements souillés par la diarrhée ou les vomissements.
  • Nettoyer tout objet souillé par la diarrhée ou les vomissements avec un javellisant (surtout la toilette et le lavabo).
  • Ne pas partager d'ustensiles ou de nourriture avec une personne qui a la gastro-entérite.
  • Ne pas partager de serviettes de bain.
  • Ranger les brosses à dents séparément.
  • Éviter le plus possible les contacts directs avec une personne qui a la gastro-entérite.

Pour prévenir l'intoxication alimentaire

  • Bien cuire les aliments, surtout la viande rouge, la volaille et les oeufs, et réfrigérer les restes dans les 2 heures qui suivent leur cuisson.
  • Rincer à l’eau du robinet les fruits et légumes qui sont consommés frais.
  • Ne pas cuisiner sur une surface qui est entrée en contact avec de la viande ou de la volaille crue (utiliser une planche pour découper la viande crue et une autre pour les légumes).
  • Bien nettoyer les ustensiles de cuisine après les avoir utilisés.
  • Manger des produits laitiers pasteurisés de préférence. La pasteurisation tue les microbes par la chaleur.
  • S'assurer que la température du réfrigérateur ne dépasse pas 4 °C.
  • En voyage dans un pays où les conditions sanitaires sont déficientes, privilégier l’eau, les boissons gazeuses et la bière en bouteille et, avec un peu plus de précautions, le thé et le café préparés avec de l’eau bouillie. Éviter les crudités et les fruits non pelés.
  • Se faire vacciner contre la fièvre typhoïde si l'on prévoit voyager dans un pays où cette maladie a cours. Au Canada, un vaccin oral contre le choléra et la diarrhée àE coli (ETEC) est également disponible. La fièvre typhoïde et le choléra se contractent tous deux par l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés. On peut se renseigner auprès d’une clinique santé-voyage.

Pour prévenir la gastro-entérite chez le jeune enfant

Chez les enfants, les infections par le rotavirus sont pratiquement inévitables, surtout si l’enfant est gardé en collectivité. Ainsi, à l’âge de 5 ans, plus de 95 % des enfants auront été infectés au moins une fois par ce virus.

Cependant, il existe depuis 2006 un vaccin contre la gastro-entérite à rotavirus à administrer aux bébés à partir de 6 semaines. La vaccination comporte 2 ou 3 doses, administrées par voie orale, avec un intervalle d’au moins 1 mois entre les doses. Parlez-en avec un médecin.

Mesures pour prévenir les complications

Il faut bien se réhydrater afin de remplacer les liquides perdus.

Consultez un médecin si des signes inquiétants surviennent (voir la section Quand consulter?).

Les traitements médicaux de la gastro-entérite

La plupart des personnes atteintes se rétablissent en l’espace de 1 à 3 jours. L’objectif du traitement est de se réhydrater et de prévenir la déshydratation.

L'isolement de la personne malade est souhaitable. Il est donc préférable de rester à la maison et de se reposer.

Réhydratation

  • D’abord, quand il y a des vomissements, attendre quelques heures après qu’ils aient cessé avant de boire ou de manger pour permettre au système digestif de se remettre. Les jeunes peuvent toutefois tenter de boire une solution de réhydratation quand ils ont passé 30 minutes sans vomir.
  • Ensuite, boire de petites gorgées d'eau ou de solution de réhydratation. On en trouve en pharmacie (Gastrolyte®). On peut en fabriquer soi-même, ce qui est moins recommandé (voir les recettes ci-dessous). Éviter d’en consommer une trop grande quantité d’un seul coup. Au début, on conseille de prendre environ 1 c. à soupe de solution toutes les 10 minutes, puis d’augmenter graduellement.
  • Si les vomissements reprennent, attendre 30 minutes, puis réessayer d’absorber un peu d’eau ou de solution de réhydratation.
  • Éviter l'alcool, qui déshydrate et irrite le système digestif. Éviter aussi de boire plusieurs verres de boissons gazeuses sucrées par jour (cola notamment). Leur contenu élevé en sucre peut aggraver la diarrhée.
 

Les solutions de réhydratation

Mélangez 360 ml de jus d'orange non sucré à 600 ml d'eau bouillie refroidie, additionnée de 1/2 c. à thé de sel de table.

Mode de conservation. Les solutions se conservent 12 h à la température ambiante et 24 h au réfrigérateur.

Attention aux erreurs ! Une erreur (par exemple la quantité de sel) lors de la préparation de la solution peut mener à de graves complications. Pour cette raison, la plupart des experts recommandent d’utiliser une solution commerciale comme le Pédialyte ou le Gastrolyte, surtout chez les enfants.

A éviter : Les boissons gazeuses comme le 7-up, même dégazéifié, les boissons ou jus de fruits sucrés ou non dilués.

Réhydratation du nourrisson

Proposer souvent à boire une solution de réhydratation électrolytique à l’enfant (en vente en pharmacie). Proposer la solution, de préférence fraîche, plusieurs fois par heure, par petites gorgées ou à la cuillère. On commence avec aussi peu que 5 à 15 ml à la fois. Chez le bébé de 0 à 6 mois, on donne de 30 à 90 ml par heure, de 6 mois à 2 ans 90 à 120 ml par heure, et pour les deux ans et plus de 125 à 250 ml par heure. Si l’enfant recommence à vomir, on donne une pause de 30 à 60 minutes et on recommence depuis le début (5-15 ml à la fois).

Alimentation

Tant que les malaises persistent, mieux vaut éviter de consommer les aliments suivants, qui aggravent les crampes et la diarrhée :

  • les produits laitiers;
  • les jus d'agrumes;
  • la viande;
  • les plats épicés;
  • les friandises;
  • les aliments riches en gras (dont les fritures);
  • les aliments qui contiennent de la farine de blé (le pain, les pâtes, la pizza, etc.);
  • le maïs et le son, qui sont riches en fibres;
  • les fruits, à l'exception des bananes, qui seraient plutôt bénéfiques, même chez les jeunes enfants de 5 mois à 12 mois3;
  • les légumes crus.

Une fois les nausées disparues, réintroduire graduellement une alimentation solide en privilégiant certains aliments plus faciles à digérer. Les féculents, comme le riz blanc, les céréales sans sucre, le pain blanc et les craquelins, sont habituellement bien tolérés et réduisent la diarrhée. Cesser de manger si les symptômes reviennent. Ensuite, ajouter progressivement les fruits et les légumes, le yogourt, puis les aliments protéinés (la viande maigre, le poisson, les oeufs, le fromage, etc.).

Médicaments

Si nécessaire, la prise d’acétaminophène (Acet®, Tylenol®, Tempra®) peut soulager les maux de ventre.

Pour « bloquer » la diarrhée, notamment en voyage, des médicaments antidiarrhéiques, comme le lopéramide (ex. : Imodium®, Diar-Ezee®) ou le chlorhydrate de diphénoxylate (Lomotil®) peuvent être utilisés. Cependant, ils ne traitent pas l’infection et doivent être évités autant que possible. Ils sont contre-indiqués en présence de fièvre élevée ou de sang dans les selles.

Hospitalisation

Dans les cas plus graves, l'hospitalisation peut être nécessaire. Les médecins utilisent alors une perfusion intraveineuse pour réhydrater l’organisme. Des antibiotiques sont prescrits au besoin pour traiter une gastro-entérite bactérienne grave.

Références

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Bibliographie

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Direction de santé publique de Montréal. Maladies infectieuses – Gastro-entérite virale,Direction de santé publique de Montréal. [Consulté le 9 juillet 2010]. www.santepub-mtl.qc.ca
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