La lombalgie est le terme médical qui désigne les douleurs au bas du dos, dans la région des vertèbres lombaires (voir schéma). C’est une affection très courante et le plus souvent sans gravité. Plus de 80 % des personnes souffriront un jour ou l’autre de lombalgie43 et la prévalence de ce mal ne cesse d’augmenter. Elle peut survenir à tous les âges, avec des pics d’apparition à l’adolescence et autour de 45 ans
Catégories de douleur
- Douleur aiguë : une douleur qui peut durer jusqu’à environ 4 semaines (on l’appelle parfois aussi lumbago ou tour de reins). Bien qu’elle soit de courte durée, la douleur lombaire aiguë peut occasionner beaucoup d'inconfort, imposer un arrêt de travail pendant quelques temps et gêner considérablement les activités quotidiennes. Plus de 90 % des lombalgies aiguës disparaissent ou s’améliorent grandement d’elles-mêmes en 4 semaines ou moins.
- Douleur subaiguë : une douleur qui persiste généralement de 4 semaines à 3 mois, de manière plus ou moins constante. Une douleur subaiguë peut devenir chronique : il faut donc s’assurer de bien la prendre en charge.
- Douleur chronique : une douleur constante qui dure plus de 3 mois. Les causes de la douleur lombaire chronique sont parfois difficiles à déterminer. Les personnes qui en souffrent doivent souvent envisager d’apporter des modifications importantes à leur mode de vie. Environ 5 % à 8 % des lombalgies deviennent chroniques45.
La lombalgie est la forme de mal de dos la plus fréquente. En effet, les vertèbres lombaires sont constamment sollicitées et soutiennent une part importante du poids corporel, ce qui en fait une région fragile.
Le mal de dos est un problème complexe que la médecine classique à elle seule n’arrive pas toujours à soulager. Dans bien des cas, et surtout si la douleur est chronique, une approche globale qui tient compte autant des facteurs psychologiques et émotifs que physiques est nécessaire. On peut ainsi parvenir à diminuer la douleur ou, au moins, apprendre à mieux vivre avec elle.
La colonne lombaire
La colonne lombaire est constituée de 5 vertèbres : de petits os cylindriques superposés et vides en leur centre (voir schéma). La moelle épinière passe dans cette cavité. La moelle est constituée d’un faisceau de fibres nerveuses motrices, sensitives et associatives. Entre chaque vertèbre se trouve un disque intervertébral composé de tissu souple renfermant un « gel ». La fonction des disques intervertébraux est de permettre la mobilité des vertèbres et d’amortir les chocs. L’ensemble est entouré de muscles, de tendons et de ligaments qui assurent la stabilité et la mobilité des délicates articulations de la colonne. Toutes ces structures peuvent être responsables de douleurs lombaires.
Causes
La lombalgie n’est qu’un symptôme dont les causes sont très variées. Dans près de 90 % des cas, la lombalgie est bénigne, ou « non spécifique ». Cela signifie qu’il n’y a pas de lésion majeure pouvant expliquer les douleurs47. Celles-ci peuvent alors être liées aux disques intervertébraux, aux vertèbres, aux muscles, etc. La plupart du temps, il est impossible de déterminer avec précision l’origine des douleurs, qui disparaissent spontanément en quelques semaines.
Pour cette raison, le médecin ne prescrira pas d’examen d’imagerie (radiographie, scan, résonance magnétique) lorsque la situation est clairement non spécifique, sans aucune caractéristique inquiétante. Dans les autres cas, notamment en présence de symptômes neurologiques, l’imagerie est indiquée. Dans de rares cas, la lombalgie peut être le signe d’une maladie grave.
Voici les causes de douleur les plus fréquentes.
- Une lésion à un muscle, un tendon ou un ligament. Elle peut provenir d’un effort, d’une torsion inhabituelle ou de l’accumulation de microlésions causées par des mouvements répétitifs. Les personnes en mauvaise forme physique ou exerçant des métiers physiques (construction, port de lourdes charges...) sont les plus à risque.
- La dégénérescence discale. Avec le vieillissement, les disques intervertébraux perdent de leur élasticité. On remarque une dégénérescence discale chez presque toutes les personnes de plus de 60 ans. Certains sportifs vivent aussi ce problème autour de la quarantaine, surtout ceux qui pratiquent une activité entraînant une pression sur la colonne vertébrale. Cette dégénérescence n’est pas toujours associée à des douleurs, mais elle peut être en cause dans certaines lombalgies.
- Une hernie discale. Elle se produit lorsqu’une partie du gel contenu dans le disque intervertébral fait saillie vers l’extérieur et comprime les racines nerveuses. De mauvaises postures, le surplus de poids, la grossesse et la dégénérescence discale sont les principales causes de hernie discale.
- Un problème gynécologique. De nombreuses femmes ont des maux de dos de façon périodique ou constante, en raison de règles douloureuses, d’endométriose, etc. La source des douleurs n’est donc pas située dans la région lombaire, mais la douleur irradie tout de même dans le bas du dos.
- Le glissement d’une vertèbre sur une autre vertèbre (spondylolisthésis). Cette situation peut se produire en raison d’une faiblesse congénitale dans les structures vertébrales ou à la suite d’un traumatisme.
- De l’arthrite, de l’arthrose ou de l’ostéoporose. Ces problèmes de santé sont courants chez les personnes âgées. Si l’ostéoporose de la colonne vertébrale est importante, cela peut causer une fracture vertébrale. Certains rhumatismes inflammatoires, comme la spondylarthrite ankylosante, peuvent aussi causer des douleurs et une raideur dans le bas du dos.
- Dans de rares cas, une lombalgie peut être causée par un anévrysme de l’aorte abdominale, une tumeur, une fracture liée à l’ostéoporse ou une infection.
Peu importe l’origine du mal de dos, il se produit souvent une contraction des muscles situés près de la région endolorie. Il s’agit d’un réflexe de protection. Cette contraction peut elle-même entraîner de la douleur. Un cercle vicieux peut alors s’enclencher et contribuer à rendre les douleurschroniques.
Les symptômes de la lombalgie
En réalité, la lombalgie n’est pas une maladie mais un symptôme. En raison de l’anatomie complexe de la colonne lombaire et des multiples causes de douleurs au bas du dos, les symptômes accompagnant la lombalgie peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. Pour une même affection, 2 personnes peuvent décrire leur douleur de manière très différente.
- Si la douleur au bas du dos survient brutalement et se manifeste par une contraction subite et intense des muscles, c'est généralement le signe d'une lésion musculaire, d'une entorse ligamentaire, de la rupture ou du déplacement d’un disque. Ce type de douleur survient typiquement après un « faux mouvement » ou après avoir porté une charge lourde.
- Lorsque la douleur descend le long de la partie postérieure de l'une ou des deux jambes, il peut s’agir d’une névralgie sciatique, c’est-à-dire à un « pincement » du nerf sciatique. La douleur est alors exacerbée par la toux, l’éternuement ou l’effort. Ce type de douleur peut aussi être le signe d’une hernie discale.
- Si la douleur dans la partie inférieure du dos est plus intense la nuit, elle peut être causée par la pression exercée par de l’inflammation, un organe malade ou une tumeur.
Quand consulter un médecin?
Dans certains cas, la douleur lombaire est causée par une maladie grave, comme un cancer, une infection ou une fracture vertébrale44. Il est donc impératif de consulter sans tarder un médecin quand les douleurs lombaires :
- surviennent après un traumatisme (chute ou coup au dos par exemple);
- sont constantes et s’intensifient, principalement la nuit;
- surviennent après une prise prolongée de corticostéroïdes;
- irradient dans une jambe ou dans les deux;
- causent une faiblesse, un engourdissement ou un fourmillement dans une jambe ou dans les deux;
- coïncident avec l’apparition de problèmes intestinaux ou urinaires;
- s’accompagnent de douleurs thoraciques ou abdominales;
- sont associées à une incontinence urinaire ou une perte de sensation dans la région du périnée;
- sont accompagnées d’une perte de poids inexpliquée, de frissons ou de fièvre.
- survient chez les personnes de moins de 20 ans ou de plus de 55 ans.
- survient chez une personne atteinte de cancer, d’ostéoporose ou d’infection par le VIH
- survient chez un usager de drogues intraveineuses.S’il n’y a pas ces signes d’alarmes mentionnés plus haut, mais que la douleur demeure présente quelques jours après son apparition, malgré l’auto-traitement prodigué (voir la section Traitements médicaux), il est également important de consulter.
Les personnes à risque et les facteurs de risque de la lombalgie
Les personnes à risque
- Les personnes dont le travail demande de passer de longues heures en position assise ou debout.
- Les travailleurs appelés à soulever ou à tirer de lourdes charges.
- Les travailleurs qui doivent fréquemment se pencher vers l’avant ou effectuer destorsions latérales du torse.
- Les femmes enceintes, parce qu’elles supportent un poids supplémentaire de 9 kg à 12 kg et que leurs hormones commandent un relâchement des tissus musculaires (principalement à la région pelvienne pour faciliter l’accouchement, mais aussi près de la colonne vertébrale).
- Les personnes dont un parent a souffert de dégénérescence discale, d’arthrose ou d’ostéoporose.
Les facteurs de risque
- Le manque d’entraînement physique ou le surentraînement.
- L’embonpoint.
- Les mauvaises postures.
- Le port de chaussures à talons hauts.
- Le tabagisme.
- Le stress prolongé. Des émotions refoulées ou une situation de travail insatisfaisante contribuent aux douleurs lombaires. Le stress augmente les tensions musculaires dans le dos.
- La dépression, qui peut être à la fois une cause et une conséquence des maux de dos chroniques.
Facteurs de risque de chronicité
Dans environ 5 % à 8 % des cas, la lombalgie devient chronique. Certains facteurs sont connus pour engendrer cet état chronique45 : être une femme, appartenir à une classe sociale basse, être déprimé ou avoir subi une chirurgie du dos. De plus, l’insatisfaction au travail a un fort impact sur le passage à la chronicité. Enfin, le fait de subir des examens d’imagerie et de découvrir la présence des lésions (même s’il s’agit de lésions normales liées au vieillissement) contribue à aggraver le pronostic, en inquiétant la personne et en l’empêchant de croire en sa guérison.
La prévention de la lombalgie
Mesures préventives de base
Quelques moyens pour réduire les tensions musculaires au dos et réduire le risque delombalgie.
Un mode de vie sain
- Maintenir un poids santé ou perdre du poids si l’on fait de l’embonpoint. Faites notre test pour connaître votre indice de masse corporelle (IMC).
- Faire régulièrement de l’exercice et s’échauffer avant d’entreprendre une activité physique. Il s’agit du meilleur moyen de conserver la force et la souplesse du dos. Porter une attention particulière à la musculature de l’abdomen et du dos, qui constitue un corset naturel de la colonne vertébrale tout en la protégeant des chocs. Il importe d’apprendre les exercices sous la supervision d’un instructeur qualifié. Mal exécutés, les exercices peuvent déclencher ou aggraver une lombalgie.
- Se réserver des moments de détente.
Une bonne posture
- Rester conscient de sa posture en tout temps. Le dos est bien droit, le regard vers l’avant, les épaules vers l’arrière.
- Pour soulever un objet lourd, s’accroupir en fléchissant les genoux tout en maintenant le dos bien droit, et se relever en dépliant les jambes tout en tenant l'objet près du corps. Éviter les mouvements de torsion.
- Pour pelleter la neige, garder le dos le plus droit possible. Pour ce faire, placer la main le plus bas possible sur le manche, plier les genoux pour ramasser la neige, se servir du genou comme levier lorsque la charge est lourde, et éviter les mouvements de torsion du dos lorsqu’on rejette la neige.
Au travail
- Si l'on doit rester longtemps en position debout, se servir d'un tabouret bas sur lequel on posera les pieds à tour de rôle, en alternant toutes les 5 à 10 minutes.
- Si l'on doit rester assis durant de longues heures au bureau ou au volant d'un véhicule, faire des arrêts pour se dégourdir et s’étirer.
- Utiliser des chaises à dossier droit qui soutiennent bien le bas du dos.
- Utiliser une chaise pivotante afin de minimiser les mouvements de torsion.
- Ajuster la hauteur de la chaise ou poser les pieds sur un petit tabouret de telle sorte que les genoux soient un peu plus élevés que les hanches.
- Pour le travail à l’ordinateur, régler la hauteur de l’écran de manière à ce que les yeux soient fixés droit devant et la tête, relativement droite.
Pensez-y
- Privilégier les sacs à dos aux sacs à main, et utiliser les deux épaules pour porter le sac à dos.
- Pousser les objets lourds plutôt que les tirer.
- Éviter de porter des chaussures à talons hauts (plus de 5 cm). Porter plutôt deschaussures bien ajustées, qui offrent un bon soutien.
Mesures pour prévenir les récidives
Voir la section Approches complémentaires
Les traitements médicaux de la lombalgie
Reposer le dos
En phase de douleur aiguë, on tente de maîtriser la douleur. Il est important d’éviter les mouvements brusques et de reposer le dos. On recommande un repos de 48 heures. Après, il faut impérativement se mobiliser, même si la douleur est encore présente. Le repos strict au lit que l’on prescrivait dans le passé est prouvé inefficace et même délétère.
Les positions qui reposent le mieux la colonne lombaire sont les suivantes.
- Couché sur le côté, genoux repliés, un oreiller sous la tête et un autre entre les genoux (les femmes enceintes peuvent ajouter un oreiller sous leur ventre).
- Couché sur le dos, sans oreiller sous la tête, avec un ou plusieurs oreillers sous les genoux et une serviette roulée ou un petit coussin dans le creux du bas du dos.
L’application d’une bouillotte ou d’une ceinture lombaire chauffante permet de réduire la douleur. Certaines personnes préfèrent appliquer de la glace, mais des études ont montré que l’effet sur la douleur était moins important46.
Il est important de ne pas prolonger indûment la période de repos au-delà de 1 ou 2 jours et de reprendre ses activités dès que possible. En règle générale, le repos au lit doit être évité ou être le plus court possible, car c’est un facteur qui contribue à rendre la lombalgiechronique. L’inaction et l’immobilité contribuent en effet à l’atrophie et à l’affaiblissement des muscles du dos. Elles peuvent compromettre la mobilité normale des articulations de la colonne lombaire.
Médicaments
Lombalgie aiguë
Pour maîtriser la douleur temporairement et sur une courte période, il est conseillé de prendre de l’acétaminophène (comme Tylenol®). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Aspirine®, ibuprofène, dont Advil®, Motrin®) ou les relaxants musculaires (par exemple, Robaxacet® ou Robaxisal®) en vente libre peuvent également soulager la douleur. Si la douleur est intense et tenace, le médecin pourra prescrire des antidouleurs plus puissants (opiacés). Il est important d’obtenir un soulagement efficace des douleurs, car le fait de souffrir peut entraîner une crainte des mouvements, qui contribue à la chronicisation de la douleur.
Lombalgie chronique
Des injections de cortisone à proximité de la zone douloureuse sont parfois données en cas de douleurs chroniques.
Des antidépresseurs tricycliques peuvent aussi être prescrits pour soulager certaines douleurs de dos chroniques. En effet, ils ont un effet antalgique. S’il y a lieu, ils permettent aussi de traiter un syndrome dépressif, qui peut contribuer à accentuer la douleur.
Physiothérapie et exercice
Les exercices et la physiothérapie n’ont pas d’utilité contre la douleur en cas de lombalgie aiguë1. En revanche, les personnes atteintes de douleurs lombaires subaiguës ou chroniques qui maintiennent une activité physique (exercices d’étirements et de renforcement, marche, etc.) guérissent plus rapidement1,2. Un programme de physiothérapie est donc souvent conseillé en cas de lombalgie subaiguë (durant depuis plus de 4 semaines). Au début, les séances pourront se limiter à des mouvements doux et à l’application de chaleur dans la région lombaire. Progressivement, le patient apprendra une série d'exercices qu’il sera appelé à répéter quotidiennement à la maison afin de réadapter et de rééduquer les muscles et les articulations de la colonne lombaire. La massothérapie peut être utile.
Par la suite, la marche, la natation et le cyclisme de route (avec une bicyclette bien ajustée à sa taille) sont conseillés, car il s’agit de sports doux pour le dos. Le yoga est également efficace pour calmer les douleurs lombaires à long terme. Voir la section Approches complémentaires.
Approches corps-esprit (mind-body)
Lorsque les douleurs sont chroniques, on doit souvent apporter des changements majeurs à sonmode de vie : changement de travail, renoncement à certaines activités, apprentissage de nouvelles postures, adhésion à un programme d’exercices, etc. En outre, le lien entre les émotionset les douleurs lombaires semble de plus en plus clair aux yeux des spécialistes du dos. Ainsi, le fait de croire en sa guérison et d’accorder moins d’importance à la douleur (en apprenant à la gérer au mieux) permet d’augmenter les chances de guérison.
Les approches corps-esprit peuvent aider à entreprendre ce virage important. L’auteur d’une synthèse d’études sur le contrôle de la douleur mentionne que ces approches constituent untraitement complémentaire valable pour soigner les douleurs lombaires chroniques3. En plus de diminuer l’intensité de la douleur, elles permettent de mieux gérer le stress, d’apprendre à se détendre et à avoir une attitude plus positive3,4. La thérapie cognitivo-comportementale semble efficace.
Ceinture lombaire
Il n’y a pas de recommandation claire au sujet des ceintures lombaires (larges ceintures qui enveloppent le bas du dos), car les données sur leur efficacité sont contradictoires53. Dans certains cas, une ceinture lombaire peut aider à soulager les douleurs et aider la personne à reprendre une activité normale rapidement. Elle permet aussi de réduire le recours aux médicaments et de limiter les récidives grâce à une action de rappel permettant d’éviter les « faux mouvements ». En cas de lombalgie chronique, le port d’une ceinture lombaire est également controversé. Il est généralement conseillé uniquement pour certaines situations qui risquent de raviver la douleur : longs trajets assis, magasinage, etc.
Chirurgie
Lorsqu’un nerf est comprimé, on peut le décomprimer par chirurgie. On procédera à l’opération en phase aiguë si un nerf lié au sphincter de la vessie ou de l’anus est touché. Autrement, si le nerf touché provoque une faiblesse musculaire dans les jambes ou les pieds, les médecins n’envisagent généralement la chirurgie que lorsque la situation ne s’améliore pas avec le temps et les autres traitements. En général, on décide de ne pas opérer si la compression provoque uniquement des douleurs, sans faiblesse musculaire. Selon les études, ce type de chirurgie ne soulage pas efficacement la douleur à long terme.
Des recherches ont lieu actuellement sur des disques de remplacement.
Réintégration au travail
Si la lombalgie a provoqué un arrêt de travail prolongé, il est possible d’obtenir de l’aide auprès d’organismes qui facilitent la réintégration au travail. Ils veilleront entre autres à ce que les exigences de l’emploi soient bien adaptées aux capacités physiques de la personne. Ils peuvent aussi offrir des conseils en matière d’ergonomie. Se renseigner auprès de son médecin.
Références
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