La maladie coeliaque est une maladie chronique de l’intestin déclenchée par la consommation de gluten, un mélange de protéines contenues dans certaines céréales (blé, orge, seigle…). La maladie se manifeste principalement par des symptômes digestifs (diarrhée, douleurs, ballonnements…).
Le nom de la maladie provient du grec koeliakos, « qui appartient aux intestins ». Elle est aussi appelée – le plus souvent et à tort - intolérance au gluten, ou encore entéropathie au gluten. Il est très important de faire la différence entre la maladie coeliaque et la sensibilité au gluten, qui est une entité très différente et controversée.
Chez les personnes atteintes de la maladie coeliaque, l’ingestion de gluten entraîne une réaction immunitaire anormale dans l’intestin grêle, qui crée une inflammation et endommage la paroi intestinale. Plus précisément, ce sont les villosités intestinales qui sont détruites. Ce sont de petites structures en forme de vague qui constituent les « replis » de l’intestin et qui permettent l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et des minéraux (voir le schéma ci-dessus).
Si l’inflammation persiste, l’intestin abîmé devient incapable d’absorber certains nutriments, vitamines et minéraux. Il peut s'ensuivre une malnutrition malgré une alimentation normale.
D’autres symptômes d’intensité variable peuvent se manifester, comme une fatigue, une dépression et des douleurs aux articulations. Avec le temps, des problèmes de santé plus graves peuvent apparaître.
Les personnes atteintes peuvent toutefois retrouver la santé en éliminant le gluten de leur alimentation.
Beaucoup plus qu'une intolérance
Bien qu’on utilise souvent l’expression « intolérance au gluten », la maladie coeliaque n’est pas réellement une intolérance alimentaire puisqu’une réaction immunitaire est en cause.
La réaction anormale du système immunitaire se retourne également contre l’organisme en attaquant la paroi de l’intestin grêle. La maladie coeliaque est donc une maladie auto-immune induite par l’ingestion de gluten.
Le gluten
Le gluten, du latin glu (colle), est une masse protéique élastique et visqueuse qui se trouve dans les grains de plusieurs céréales, dont le blé, l’orge et le seigle. On trouve ainsi du gluten dans de nombreux aliments (pain, biscuits, pâtes...). Donnant une texture moelleuse aux pains et aux autres produits de boulangerie, le gluten permet aux ingrédients de bien se lier ensemble et il est souvent utilisé dans des sauces, des plats préparés, etc.
Dans le cas du blé, la réaction immunitaire est dirigée contre la gliadine (une fraction de protéine présente dans le gluten du blé). Pour l’orge, c’est l’hordéine qui est en cause, et pour le seigle, la sécaline.
Causes
La maladie coeliaque a une composante héréditaire. Lorsqu’un membre de la famille proche est atteint, la probabilité qu’on le soit aussi est d’environ 20 %12. Les chercheurs connaissent aujourd’hui les principaux gènes en cause, appelés gènes HLA de type DQ2 et DQ8. On sait que 95% des patients expriment le génotype HLA DQ2, et presque tous les autres le DQ8. Mais on retrouve le DQ2 dans 30 à 40% de la population générale. Il apparaît donc que la prédisposition génétique est une condition nécessaire mais pas suffisante pour déclencher la maladie. Comme dans bien d’autres cas, la prédisposition génétique doit se combiner avec différents facteurs pour déclencher la maladie13.
Ces autres éléments qui entrent en jeu n’ont pas encore été cernés avec précision. Il semble que des facteurs environnementaux (infections intestinales, traumatisme, le stress engendré par une opération ou une grossesse...) puissent parfois être responsables du déclenchement de la maladie..
Il y aurait une plus grande perméabilité intestinale chez les personnes prédisposées à cette maladie. Cela permettrait à une partie du gluten de pénétrer dans la paroi de l’intestin grêle, déclenchant alors une réaction immunitaire.
Complications possibles
Si la diète sans gluten n’est pas adoptée, la maladie coeliaque, dans ses formes les plus graves, peut avoir plusieurs conséquences sur la santé. Les complications les plus fréquentes sont liées à la mauvaise absorption des nutriments dans l’intestin :
- Malnutrition, en raison de la malabsorption des nutriments dans l’intestin. La malnutrition entraîne une fatigue, un amaigrissement, une faiblesse musculaire et de nombreuses carences.
- Intolérance au lactose. En raison des dommages à la paroi intestinale, une intolérance au lactose peut survenir. Habituellement, elle disparaît quelque temps après l’adoption d’une diète sans gluten.
- Anémie. En raison de la mauvaise absorption du fer, les réserves en fer de l’organisme viennent à s’épuiser, causant une anémie.
- Ostéoporose. La mauvaise absorption du calcium et de la vitamine D entraîne une perte de densité osseuse pouvant mener à l’ostéoporose.
- Calculs rénaux. Il y a un relativement faible risque de calculs rénaux qui est causé par une absorption anormale des oxalates14.
D’autres complications, qui ne sont pas liées à l’atteinte intestinale, peuvent survenir en cas d’intolérance au gluten, sans que le lien soit toujours bien compris :
- Neuropathie (atteinte des nerfs). L’intolérance au gluten est parfois associée à une atteinte des nerfs, provoquant le plus souvent des engourdissements dans les membres, voire des douleurs. Des migraines, des crises d’épilepsie ou d’autres troubles neurologiques sont parfois observés.
- Infertilité. L’infertilité est plus fréquente parmi les personnes atteintes d’intolérance au gluten. Le risque serait accru d’environ 12 %. Les fausses couches sont également plus fréquentes.
- Arthrite. Une inflammation des articulations, responsable de douleurs, survient chez certaines personnes atteintes.
- Dermatite herpétiforme. C’est une affection de la peau qui est associée à l’intolérance au gluten dans 15 % à 25 % des cas11. Elle est caractérisée par des démangeaisons, une sensation de brûlure et l’apparition de cloques rouges, surtout sur les coudes, les genoux et les fesses.
- Certains types de cancer. La maladie est associée à un risque augmenté de lymphome intestinal, de cancer de l’intestin et d’autres types de cancers, à long terme.
Prévalence
Les données concernant la prévalence fluctuent beaucoup, car le diagnostic de l’intolérance au gluten n’est pas simple. Les experts et les associations de malades estiment que de nombreuses personnes en sont atteintes sans le savoir, et que la maladie est plus courante qu’on le croit1.
La fréquence de la maladie dépend des régions du globe et de l’origine ethnique. Les populations caucasiennes (Europe, Blancs d’Amérique du Nord, Australie) sont les plus touchées, la prévalence oscillant entre 1 personne sur 100 et 1 personne sur 300 environ1,11. La maladie semble plus rare chez les personnes d’origine asiatique ou africaine.
Selon Santé Canada, 300 000 Canadiens pourraient être atteints d’intolérance au gluten, et de nombreux cas demeurent non diagnostiqués.
Diagnostic
Le diagnostic est souvent difficile et long à établir (12 ans en moyenne au Canada10), en raison de la grande variété de symptômes et du fait qu’ils ne soient pas du tout propres à cette maladie. Le médecin doit d’abord éliminer la possibilité qu’il s’agisse d’un problème digestif plus fréquent (par exemple, un syndrome de l’intestin irritable, une intolérance alimentaire ou une maladie inflammatoire de l’intestin).
Le diagnostic plus spécifique se fait généralement en 3 étapes.
- La première est un test sanguin qui permet de détecter le taux de certains anticorps (anti-endomysium ou anti-transglutaminase tissulaire). Leur présence en quantité élevée indique que le corps réagit de manière anormale au gluten. Ce test permet de connaître les personnes les plus susceptibles d’avoir la maladie, en particulier dans les familles à risque.
- On procède ensuite à un prélèvement de tissus (biopsie) dans l’intestin grêle. Un mince tube flexible (un endoscope) est inséré par la bouche jusqu’à l’intestin grêle. En cas d’intolérance au gluten, les villosités de l’intestin ne sont plus visibles, puisqu’elles ont été détruites totalement ou en partie par le système immunitaire.
- L’effet de la diète sans gluten confirme ou infirme le diagnostic.
Attention. Il est conseillé de consulter un médecin avant d’entreprendre une diète sans gluten. Sinon, le diagnostic peut être plus ardu à poser.
Les symptômes de la maladie coeliaque
Les symptômes et leur intensité varient beaucoup d’une personne à l’autre. Chez certaines personnes ayant un diagnostic positif pour cette maladie, aucun symptôme n’est perceptible. On parle alors de maladie coeliaque silencieuse.
De manière générale, les problèmes digestifs sont les plus fréquents, mais il arrive qu’ils soient absents. Voici quelques-uns des symptômes possibles.
Enfants
- Une diarrhée chronique alternant parfois avec une constipation.
- Des douleurs abdominales récurrentes.
- Des vomissements.
- Un retard de croissance ou une petite taille.
- Un retard de puberté.
- Une anémie.
- Un manque d’appétit.
- Des changements d’humeur et une irritabilité.
- Une fatigue.
- Des anomalies de l’émail dentaire.
Adultes
- Une diarrhée chronique ou une constipation.
- Des douleurs abdominales, des gaz et des ballonnements.
- Une perte de poids.
- De la fatigue et une irritabilité.
- Une pâleur, en cas d’anémie.
- Un état dépressif.
- Des douleurs aux os et aux articulations
- Des crampes musculaires.
- Une infertilité ou une absence de menstruations.
- Des engourdissements ou des douleurs neuropathiques dans les membres.
- Des éruptions cutanées.
- Des aphtes ou ulcères dans la bouche.
Les personnes à risque et les facteurs de risque de la maladie coeliaque
Personnes à risque
L’intolérance au gluten peut survenir à tout âge. Elle peut apparaître chez les jeunes enfants dès l’âge de 6 mois, après l’introduction des céréales dans leur diète, comme elle peut se déclarer à l’âge adulte. Les femmes sont de 2 à 3 fois plus touchées que les hommes.
- Les personnes dont un proche parent est atteint d’intolérance au gluten sont plus susceptibles de souffrir de la maladie.
- La maladie semble être plus commune chez les personnes ayant une maladie auto-immune, comme le lupus, le diabète de type 1, l’arthrite rhumatoïde et la thyroïdite de Hashimoto. Elle est aussi plus fréquente chez les personnes atteintes de trisomie 21 (syndrome de Down).
Facteurs de risque
Les principaux facteurs de risque sont des facteurs génétiques (présence des gènes HLA DQ2 et DQ8). Par ailleurs, il semble que les habitudes alimentaires du bébé pourraient influencer l’apparition de la maladie. Voir la section Prévention.
La prévention de la maladie coeliaque
Peut-on prévenir?
Par manque de connaissances sur les causes de l’intolérance au gluten, on ne dispose pas à ce jour de moyens pour la prévenir.
Recherches en cours
En se basant sur des données épidémiologiques3-6 qui proviennent essentiellement d’une période de recrudescence de l’intolérance au gluten en Suède, au début des années 1980, des chercheurs pensent que les parents peuvent minimiser le risque que leur enfant soit atteint de la maladie en adoptant des mesures simples de nutrition :
- Pratiquer l’allaitement maternel.
- Continuer l’allaitement pendant l’introduction d’aliments contenant du gluten.
- Introduire les céréales à l’âge recommandé (pas avant l’âge de 3 mois ni après 7 mois2,6).
Des recherches publiées en 2014 donnent néanmoins un éclairage différent. Dans un essai randomisé chez 944 nourrissons avec un parent coeliaque on reçu du gluten vs placebo entre l’âge de 16 et 24 semaines. Il n’y a pas eu de différence significative dans la proportion des enfants qui ont développé plus tard, à l’âge de 3 ans, la maladie coeliaque (5,9% vs 4,5%)15.
Dans un autre essai clinique chez 823 nourrissons toujours avec au moins un parent avec maladie coeliaque, l’introduction des céréales à 6 mois vs 12 mois a été sans effet sur l’incidence de la maladie à l’âge de 5 ans (16%). L’allaitement maternel semblait aussi sans effet16.
Donc, le moment précis où on introduit les céréales dans l’alimentation ne semble pas avoir d’influence notable: suivre les recommandations habituelles. Quant à l’allaitement maternel, ses bienfaits sont tellement importants, pour d’autres raisons, qu’il faut tout de même le recommander fortement.
Les traitements médicaux de la maladie coeliaque
Important. Si l’on pense être atteint de la maladie coeliaque, on doit consulter un médecin avant d’entreprendre une diète sans gluten. Plusieurs maladies ont des symptômes qui peuvent se confondre avec ceux de l’intolérance au gluten. Et l’adoption de cette diète sans avis médical peut rendre le diagnostic plus difficile à établir.
Il n’existe pas de traitement définitif contre l’intolérance au gluten. En revanche, l’adoption à vie d’une diète sans gluten permet le plus souvent de faire disparaître complètement les symptômes, de traiter les carences et de prévenir d’éventuelles complications. Dans la grande majorité des cas, les tissus de la paroi intestinale reviennent à la normale. Les symptômes cutanés (dermatite herpétiforme) disparaissent également lorsque la diète est entreprise. Cette guérison s’opère généralement en quelques semaines, mais peut prendre de 2 à 3 ans. Il est exceptionnel que les symptômes persistent malgré plusieurs mois de diète sans gluten.
Diète sans gluten
Pour suivre une diète sans gluten, plusieurs aliments couramment consommés, comme les pains, les biscuits et les pâtes au blé, doivent être bannis. Mais le gluten ne se trouve pas seulement dans les céréales. Il se cache aussi dans une foule d’aliments préparés. Puisqu’une infime quantité de gluten peut endommager l’intestin et faire réapparaître les symptômes, une grande vigilance est nécessaire.
Voici quelques éléments de base d’une diète sans gluten. Ces renseignements ne remplacent pas les conseils du médecin et du nutritionniste. Ces professionnels de la santé pourront aussi évaluer les besoins nutritionnels supplémentaires, s’il y a lieu, en vitamines et en minéraux. Les fondations et les associations dédiées à l’intolérance au gluten (maladie coeliaque) sont d’autres sources d’information très précieuses (voir les Sites d’intérêt). Consulter également notre Diète spéciale Intolérance au gluten.
Le coût des produits sans gluten est élevé. Au Canada, les personnes atteintes d’intolérance au gluten peuvent obtenir un crédit d’impôts pour frais médicaux8.
Éliminer les aliments contenant du gluten
- Produits céréaliers qui contiennent du gluten : le blé, le boulgour (du blé dur concassé), l’orge, le seigle, l’épeautre (une variété de blé), le kamut (une variété de blé) et le triticale (un hybride du seigle et du blé). Il semble que l’avoine pure soit tolérée, mais selon les chercheurs, d'autres études sont nécessaires pour confirmer son innocuité. En outre, l'avoine du commerce est souvent contaminée par d’autres céréales. En règle générale, il est préférable de discuter avec son médecin ou un spécialiste en nutrition avant de consommer une nouvelle céréale. Les produits contenant du gluten se trouvent sous diverses formes (farine, semoule, flocons, etc.) dans les céréales, les produits de boulangerie, les pâtisseries, les pâtes, les barres de céréales, les craquelins, les biscuits, etc.
- Plusieurs aliments préparés : étonnamment, on peut trouver du gluten dans les yogourts aux fruits, la crème glacée, des mélanges à chocolat chaud, des cubes de bouillon, des sauces au fromage, les fromages cottage faibles en gras, la crème sure, les viandes en conserve, les saucisses, les sauces tomates, le beurre d’arachide, etc. Dans ces aliments, le gluten des céréales sert de liant. Il se cache sous plusieurs noms dans les listes d’ingrédients. À surveiller : malt, amidon (de blé, d’orge, de seigle, etc.), protéines végétales hydrolysées et protéines végétales texturées. Notons que le seitan est un aliment essentiellement fait de gluten de blé.
- Les bières (sauf celles étiquetées sans gluten).
- Certains médicaments et vitamines, dont l’enrobage peut contenir du gluten (amidon). Choisir des vitamines hypoallergéniques, sans blé et sans levure.
Note
- Les boissons alcoolisées obtenues à partir de malt (ou dérivées du blé, de l’orge ou du seigle) comme le gin, la vodka, le whisky et le scotch sont potentiellement nocives. Bien que la distillation semble éliminer en grande partie le gluten, les médecins recommandent d’éviter ces boissons par mesure de précaution.
- Attention à certains rouges à lèvres, qui peuvent contenir des traces de gluten.
Certains aliments préparés sont étiquetés sans gluten, avec un logo représentant un épi de blé barré. D’après les normes de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ces aliments ne doivent pas contenir plus de 200 parties par million (ppm) de fractions de protéines de gluten7. On en trouve surtout dans les épiceries de produits naturels, mais aussi dans les supermarchés. Selon la Fondation québécoise de la maladie coeliaque, il faut toutefois être prudent : contrairement à d’autres pays, comme la France, il n’existe actuellement au Canada aucun programme de certification accrédité, qui permettrait de certifier que les méthodes de fabrication des aliments sans gluten suivent un processus rigoureux et standardisé. Des projets de loi sont cependant en cours pour normaliser l’étiquetage « sans gluten ».
Se méfier de la contamination croisée
Dans la cuisine, une attention particulière doit être apportée afin de ne pas contaminer les aliments sans gluten. La contamination peut survenir lorsque des produits sans gluten sont préparés dans une vaisselle non lavée qui a été mise en contact avec des aliments contenant du gluten. Attention également aux échanges d’ustensiles avec des personnes qui ne suivent pas la diète sans gluten.
Il arrive malheureusement que des céréales qui ne contiennent pas de gluten soient contaminées au cours du processus de production, de transformation ou d’emballage. Ainsi pour plus de sécurité, il est conseillé de privilégier le millet et le quinoa étiquetés sans gluten, par exemple.
Privilégier les aliments frais
L’alimentation d’une personne atteinte d’intolérance au gluten comporte beaucoup d’aliments frais, le moins transformé possible.
- Les fruits et les légumes.
- Les viandes, poissons et volaille, non panés ou marinés.
- Les légumineuses et le soya.
- Certaines céréales : le riz, le millet et le quinoa.
- Certaines farines : de riz, de maïs, de pommes de terre, de pois chiches, de soya.
- La plupart des produits laitiers peuvent être consommés, mais les personnes qui les tolèrent mal auront avantage à les éliminer de leur diète pendant quelques mois.
Groupes de soutien
Pour briser l’isolement, obtenir du soutien et des conseils alimentaires, les associations de malades sont d’un grand secours. La section Groupes de soutien en regroupe quelques-unes.
Médicaments
Dans de rares cas (moins de 5 %), la diète sans gluten est insuffisante pour contrôler les symptômes. On parle de maladie coeliaque réfractaire. Le médecin peut alors proposer des médicaments pour prévenir les complications possibles de la maladie. Il s’agit le plus souvent de corticostéroïdes (des stéroïdes anti-inflammatoires, comme le prednisone ou l’hydrocortisone). Ceux-ci peuvent parfois être utilisés en plus de la diète sans gluten pour accélérer la rémission dans les cas graves.
Les éruptions cutanées peuvent parfois nécessiter la prise de dapsone, un médicament antibactérien.
Quelques conseils
- Bien mâcher les aliments avant d’avaler, cela améliore l’absorption des nutriments.
- Les bactéries présentes dans le yogourt (sans gluten) pourraient aider la flore intestinale à se reformer9.
- Appeler au restaurant avant de s’y rendre afin de s’informer de la possibilité d’avoir des plats sans gluten.
- Cuisiner des mets d’avance pour les lunchs.
- Informer les proches des ingrédients qu’on ne peut pas manger. Et pourquoi ne pas leur fournir quelques recettes sans gluten?
Références
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Bibliographie
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