Les ganglions lymphatiques sont des structures clés du système immunitaire humain. S’ils se répartissent sur l’ensemble du corps, ceux qui sont situés sous les aisselles sont appelés ganglions axillaires. Comment se caractérisent-ils ? A quoi sont-ils dus ?
Comment détecter un ganglion sous l’aisselle ?
En l’absence de menaces pathogènes, les ganglions axillaires sont pratiquement imperceptibles à la palpation. Ils deviennent détectables lorsqu’ils se mettent à enfler. On parle alors d’adénopathie pour qualifier le phénomène qui conduit un ganglion à former une boule sous l’aisselle. Cette inflammation peut se traduire différemment selon les individus et la nature de l’attaque (virus, bactérie, microbe…). Le ou les ganglions axillaires peuvent ainsi être souples ou durs, douloureux ou non. Mais rassurez-vous car, dans la majorité des cas, ils sont totalement bénins et témoignent seulement du fait que votre système immunitaire fonctionne.
Quelles sont les principales causes du ganglion sous l’aisselle ?
Généralement, les ganglions sous les aisselles gonflent en présence d’une infection virale et se résorberont naturellement lorsque la réponse immunitaire, alors engagée, aura eu raison des agents pathogènes. Si la fatigue n’explique pas la survenue d’une adénopathie, elle peut toutefois accroître la sensibilité d’un individu aux maladies virales et/ou bactériennes. Même si les ganglions sont généralement sans danger, il est préférable de consulter un médecin lorsqu’ils perdurent plus de quelques jours. En effet, ils peuvent révéler la présence de pathologies plus graves telles que le cancer du sein, la tuberculose ou la sarcoïdose.